Édition internationale

Alopécie et greffe de cheveux : causes, traitements et suivi médical

La perte de cheveux touche des millions de personnes et peut affecter considérablement la confiance en soi. Comprendre les mécanismes de l'alopécie et connaître les solutions disponibles, notamment la greffe capillaire, permet d'aborder ce phénomène avec sérénité. Voici tout ce qu'il faut savoir sur l'alopécie et greffe de cheveux.

Image montrant le début d'une alopécie chez un homme.w ebpImage montrant le début d'une alopécie chez un homme.w ebp
Écrit par Article Partenaire
Publié le 29 décembre 2025

Qu'est-ce que l'alopécie androgénétique ?

Face à une chute de cheveux progressive, de nombreux patients envisagent une greffe de cheveux dans une clinique spécialisée comme Hairback Clinic pour retrouver une chevelure dense et naturelle. Mais avant de considérer cette option, il faut comprendre les mécanismes à l'origine de cette perte capillaire.

L'alopécie androgénétique, communément appelée calvitie, représente la forme la plus fréquente de chute de cheveux. Selon les données du VIDAL, elle touche environ 20 % des hommes de 20 ans, 30 % à 30 ans, et cette proportion augmente avec l'âge. Chez les femmes, elle concerne une femme sur cinq vers 40 ans et une sur quatre vers 60 ans.

 

Les causes de la perte de cheveux

L'alopécie androgénétique résulte de la combinaison de deux facteurs principaux : une prédisposition génétique et l'action des hormones androgènes.

La dihydrotestostérone (DHT), dérivée de la testostérone sous l'action de l'enzyme 5α-réductase, joue un rôle central dans ce processus.

Cette hormone provoque un raccourcissement du cycle de vie du cheveu. Normalement, un follicule pileux traverse environ 25 cycles de pousse au cours d'une vie. Sous l'effet de la DHT, la phase de croissance (anagène) se réduit progressivement. Les cheveux deviennent plus fins, moins pigmentés et tombent plus rapidement. Les cycles s'épuisent prématurément, conduisant à une calvitie partielle ou totale.

Le facteur génétique est également déterminant. La même source précise qu'un gène prédisposant est porté par le chromosome X, transmis aux hommes par leur mère. Ainsi, la probabilité de développer une calvitie serait plus élevée lorsque celle-ci existe dans la famille maternelle.

 

Comment se manifeste l'alopécie ?

Les symptômes diffèrent selon le sexe. Chez l'homme, l'alopécie se traduit par une récession de la ligne frontale au niveau des tempes, appelée également la calvitie des golfes, et l'apparition d'une tonsure sur le sommet du crâne. Ces deux zones peuvent progressivement se rejoindre.

Chez la femme, la perte de cheveux est généralement plus diffuse. Elle se concentre sur le dessus du crâne, élargissant progressivement la raie centrale, tout en préservant la ligne frontale. Contrairement aux hommes, l'alopécie féminine aboutit rarement à une calvitie totale.

 

Les traitements de l'alopécie et greffe de cheveux

Les solutions non chirurgicales

Avant d'envisager une intervention, plusieurs traitements permettent de ralentir la chute ou de stimuler la repousse. Les lotions et soins capillaires à base d'actifs naturels peuvent prolonger la phase de croissance du cheveu. La mésothérapie, qui consiste à injecter des nutriments directement dans le cuir chevelu, renforce les follicules pileux. Le PRP (Plasma Riche en Plaquettes) est également utilisé pour optimiser la repousse.

Ces approches donnent de meilleurs résultats lorsqu'elles sont initiées tôt, avant que les cycles pilaires ne soient définitivement épuisés.

 

La greffe capillaire : FUE et FUT

Lorsque l'alopécie est installée, la greffe de cheveux reste la solution la plus efficace pour restaurer durablement la densité capillaire. Deux techniques principales existent.

La méthode FUE (Follicular Unit Extraction) consiste à extraire individuellement chaque follicule pileux à l'aide d'un micro-punch de 0,7 à 1 mm de diamètre. Ces greffons sont ensuite implantés un par un dans les zones dégarnies. Cette technique ne laisse pas de cicatrice linéaire visible, permettant de porter les cheveux très courts. La récupération est rapide et les résultats particulièrement naturels.

La technique FUT (Follicular Unit Transplantation) implique le prélèvement d'une bandelette de cuir chevelu à l'arrière du crâne. Les unités folliculaires sont ensuite séparées sous microscope avant d'être réimplantées. Cette méthode peut convenir aux calvities importantes nécessitant un grand nombre de greffons, mais elle laisse une cicatrice linéaire.

Les premiers cheveux repoussent généralement après trois mois, et la densité maximale est atteinte au bout de douze mois environ.

 

L'importance du suivi médical

Consulter dès les premiers signes

Un diagnostic précoce est essentiel pour maximiser les chances de succès des traitements. Le dermatologue évalue l'étendue de la perte, la qualité de la zone donneuse et les antécédents familiaux. Des examens complémentaires, notamment un bilan hormonal, peuvent être réalisés pour écarter d'autres causes de chute de cheveux comme l'effluvium télogène ou la pelade.

 

Le suivi post-greffe

Après une intervention de greffe capillaire, un accompagnement rigoureux conditionne la réussite du résultat. Un rendez-vous de contrôle est généralement programmé entre le dixième et le douzième jour suivant l'opération. Le chirurgien vérifie la bonne cicatrisation et l'enracinement des greffons.

Durant les premières semaines, les cheveux greffés tombent naturellement (effluvium télogène post-opératoire), mais les follicules restent en place. Des soins spécifiques, une alimentation équilibrée et parfois des traitements complémentaires comme la LED régénérante optimisent la repousse.

Un suivi régulier sur plusieurs mois permet d'évaluer les résultats et d'ajuster si nécessaire la prise en charge.

 

L'alopécie et greffe de cheveux ne sont plus des sujets tabous. Grâce aux avancées médicales, il est aujourd'hui possible de retrouver une chevelure dense et naturelle. L'essentiel reste de consulter un professionnel de santé dès l'apparition des premiers symptômes pour bénéficier d'une prise en charge adaptée.

Publié le 29 décembre 2025, mis à jour le 29 décembre 2025