Les présidents des groupes d’amitié parlementaires France-Iran appellent l’ensemble des parties prenantes à enrayer l’escalade de la violence et à rechercher les voies et moyens d’une responsabilité collective
La députée Anne GENETET (LREM) et le sénateur Philippe BONNECARRÈRE (UC), respectivement présidente du groupe d’amitié France-Iran à l’Assemblée nationale et président du groupe d’amitié France-Iran au Sénat, appellent l’ensemble des parties prenantes à enrayer l’escalade de la violence. La France doit continuer à jouer un rôle de médiation pour contribuer à préserver la paix et la sécurité régionales.
Abattre le chef militaire - à fort rôle politique - d’un État souverain (l’Iran) sur le territoire d’un autre État souverain (l’Irak) n’est pas une mince décision.
Le faire dans un Moyen-Orient explosif où s’entremêlent toutes les tensions d’aujourd’hui et les oppositions du passé donne le vertige.
La France a la connaissance historique, depuis les Balkans jusqu’au Moyen-Orient, des risques d’un embrasement régional. Conscient des dangers, le Président de la République Emmanuel MACRON avait d’ailleurs pris plusieurs initiatives, encore récemment lors du G7 à Biarritz, pour éviter l’escalade et renouer le fil du dialogue entre les parties prenantes.
Notre pays a la possibilité, la lucidité et le devoir de parler avec franchise aux différents pays et dirigeants concernés.
Il est essentiel de ne pas basculer vers l’irréversible.
Au nom des groupes d’amitié France-Iran de l’Assemblée Nationale et du Sénat, Anne GENETET et Philippe BONNECARRÈRE expriment leurs vives préoccupations mais aussi leur confiance dans les démarches que ne manqueront pas de mettre en œuvre le Président de la République, la Présidente de la Commission Européenne et le Président du Conseil européen pour rechercher, à court terme, les voies et moyens d’une responsabilité collective et, à plus long terme, une forme de Conférence de la Sécurité au Moyen-Orient.