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Que retenir de la première journée du Sommet de la Francophonie ?

Le 19e sommet de la Francophonie s’est ouvert ce vendredi 4 octobre 2024 à Villers-Cotterêts. Emmanuel Macron a inauguré l’événement avec un discours en hommage à la langue française, marquant le début des échanges entre les 88 chefs d’État et de gouvernement présents.

Photo de famille au Sommet de la FrancophoniePhoto de famille au Sommet de la Francophonie
Le 19e sommet de la Francophonie s’est ouvert ce vendredi 4 octobre 2024 à Villers-Cotterêts. Emmanuel Macron a inauguré l’événement avec un discours en hommage à la langue française.
Écrit par Léa Degay
Publié le 4 octobre 2024

 

 

“Sur cette langue, rien ne se couche. Elle est plus qu’un outil, elle est un univers”. 

 

A 14h30 vendredi 4 octobre 2024, Emmanuel Macron s’est attelé à rendre hommage à la langue française, en se félicitant de l’entendre sur tous les continents du monde, dans la bouche de 330 millions de personnes. “Le francais est ce qui nous permet de bâtir un universel partagé et réinventé et un universel décentré, pluriel, respectueux basé sur la reconnaissance des cultures et des peuples”. Pour lui, cette langue commune que partagent tous ces pays à travers le monde est “ancestralement jeune et un instrument d’unité et de pouvoir”. 


Langue, éducation, paix, culture…. Quels sont les enjeux de la Francophonie en 2024 ?

 

“Un laboratoire d’excellence pour former des enseignants du et en français.”

 

Au milieu de son discours, le président a fait une annonce forte : la création du collège international de Villers-Cotterêts au sein même de la Cité internationale de la langue française. Dès 2025, le lieu deviendra un “laboratoire d’excellence pour former des enseignants du et en français, de futurs cadres francophones de l’éducation, des traducteurs, des interprètes tout en accueillant en résidence chercheurs et experts en didactique”. 

 

“Non la francophonie n’est pas un repli sur soi contre l’anglais, non la francophonie n’est pas la Françafrique [...] Elle est un bien commun.”

 

Ces dernières années, les critiques n’ont cessé de questionner la raison d’être des activités autour de la francophonie, les jugeant colonialistes. Il est vrai que la majorité des pays de l’OIF ont été des colonies françaises mais la secrétaire générale de la francophonie, Louise Mushikiwabo, a tenu à rappeler que la francophonie ne se veut ni concurrente de l’anglais ni être la porte voix d’une “Françafrique”. 

 

Pour clôturer cette première journée de Sommet de la Francophonie, Emmanuel et Brigitte Macron reçoivent les chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que les dirigeants d'organisations internationales pour un dîner offert par l’Elysée.   

 

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