

L'affiche Nancy-Nice en finale de la Coupe de la Ligue rappelle la finale de Coupe de France 1978 gagnée par l'ASNL de Platini. Cette fois, les Niçois semblent en mesure de prendre le dessus
Pour Correa et ses joueurs, arriver en finale était déjàinespéré. (Photo : AFP)
La Coupe de la Ligue connaîtra demain un vainqueur inédit. Nancy et Nice n'ont jamais accrochéle trophée de la Ligue professionnelle, remis au goût du jour au milieu des années 1990. Des deux finalistes surprises, l'OGCN paraît le mieux placépour l'emporter. Au regard de son palmarès, d'abord, même si ses quatre titres en L1 relèvent d'une splendeur surannée (1951, 52, 56, 59) de même que ses trois coupes de France (52, 54, 97). Mais Nancy, lui, n'a jamais accrochéqu'une malheureuse Coupe de France. C'était en 1978, avant que Michel Platini n'émigre vers Saint-Etienne. Platoche avait offert àson club formateur son unique trophée en battant Baratelli, alors emblématique gardien de? Nice. Les Aiglons, même s'ils ont connu un succès en coupe depuis, ont donc comme un vieux compte àrégler avec l'ASNL.
On n'attendait pas forcément les Nancéiens, tout juste remontés en L1, àpareille fête. Pourtant, l'équipe de Pablo Correa s'est non seulement qualifiée pour cette finale inédite, mais elle a aussi assez facilement assuréson maintien. Elle finit un peu sur les rotules cette saison jusque-làbien menée. En témoigne le cinglant 6-0 encaisséce week-end àMarseille, même si les Lorrains avaient sans doute déjàun peu la tête au stade de France.
Des Niçois plus percutants
Nice, de son côté, a idéalement préparésa finale en dominant Rennes (2-1), qui restait sur dix victoires consécutives, dont huit en L1. Le lutteur Abardonado a donnéla victoire aux siens, annonçant la couleur pour la finale de samedi. Nancy est prévenu. Avec Koné, Vahirua, Bellion (qui vient de signer son transfert définitif de Manchester) ou encore Roudet, finaliste malheureux avec Châteauroux en 2004, Nice ne manque pas d'arguments offensifs.
Ceux de Nancy, àl'image de Kim et Kroupi, àbout de souffle, semblent moins percutants. Même si Zerka, qui était incertain, devrait finalement tenir sa place. Le défenseur lorrain avait étéreconverti attaquant avec bonheur en cours de saison pour rendre service. Un nouveau coup de Monsieur Z suffira-t-il pour offrir une deuxième coupe àNancy et succéder, enfin, àla génération Platini ?
Patrice CAM. (LPJ) 21 avril 2006






































