Quand l’heure du départ approche, on ne peut résister à l'envie d’emporter un peu du lieu qu’on laisse derrière soi dans ses valises, voici ce que j’y ai glissé.
Des bougies pour leur douce lumière tellement réconfortante en hiver quand il fait froid et sombre.
Des noisettes pas du tout danoises mais piémontaises de chez Løs Market qui sont un vrai délice ! Bravo à Frédéric Hamburger, Francais installé à Copenhague qui a créé cette enseigne de vente en vrac à la démarche engagée.
Une affiche de Louisiana, musée extraordinaire de par ses collections, ses expositions mais aussi de par son cadre : un site magique avec des jardins, de très beaux arbres, des sculptures et la mer pour décor.
Des Kardemomme Snegle, pour la touche subtile, fraiche et exotique de cette épice qui a été une révélation et tant qu'à parler "boulangerie", je prendrai aussi une grosse miche de pain à la mie un peu grise qui a accompagné tous mes petits déjeuners danois !
Il y a d’autres choses encore que je ne pourrai pas mettre dans mes bagages mais que j’emporte avec moi d’une autre façon !
Je quitte une ville que j’ai essayé de connaitre le plus profondément, le plus intensément, le plus exhaustivement possible en m’y promenant, en y vivant, en y sortant, en la photographiant et grâce aussi à toutes les recherches que j'ai menées, les rencontres que j'ai faites pour écrire mes articles.
Une capitale à taille humaine, à l’ambiance décontractée, où l’on se sent bien, où le vélo est roi, où la nature occupe une grande place avec ses parcs, ses jardins, ses rosiers, ses oiseaux ; j’ai aimé la pureté de la lumière et les nuits claires du début de l’été, les façades colorées, l’architecture alliant patrimoine et modernité, le design danois sobre et intemporel, les rues où l’on circule paisiblement à pied ou à vélo et où en tant que femme mais aussi mère d’adolescentes, il est sûr d’aller la nuit sans crainte.
J’ai plus que tout aimé la présence de l’eau, des canaux, de la mer où je me suis baignée été et hiver ; Copenhague n'est-elle pas la ville des sirènes ?
Je dis enfin au revoir à des amis avec lesquels j'ai tissé des liens étroits que je compte bien entretenir pour pouvoir se retrouver ici ou ailleurs !
Un merci infini à tous les contributeurs de lepetitjournal.com Copenhague, à tous ceux qui ont soutenu ce projet, à ceux qui ont fourni des informations, des photos, à mon mari pour ses relectures et enfin à tous les lecteurs ! På Gensyn !