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“La grotte de l’enfer”, un documentaire sur le sauvetage de Tham Luang

laure bessi Tham luanglaure bessi Tham luang
Catherine VANESSE - La journaliste Laure Bessi et de la camérawoman Caroline Le Hello en tournage pour réaliser le documentaire “Hors de Contrôle : La grotte de l’enfer”
Écrit par Catherine Vanesse
Publié le 3 juillet 2019, mis à jour le 2 janvier 2024

Diffusé sur RMC ce dimanche 7 juillet, le documentaire “Hors de Contrôle : La grotte de l’enfer” revient sur le sauvetage des 12 enfants et de leur coach pris au piège de la grotte de Tham Luang. Lepetitjournal.com a rencontré la journaliste Laure Bessi qui nous parle des coulisses du tournage 

“Hors de Contrôle : La grotte de l’enfer”, un documentaire de 52 minutes, analyse les trésors d’ingéniosité, les ressources techniques et les forces mentales mises au service pour sauver les 12 jeunes footballeurs et leur coach pris au piège de la grotte de Tham Luang à l’aube de l’été 2018. Grâce aux témoignages des principaux protagonistes, d’experts de la plongée spéléologiques, soutenus par des modélisations 3D de la grotte de Tham Luang, le film relate ce sauvetage hors norme qui a tenu en haleine le monde entier du 23 juin au 10 juillet 2018. 

Pour tourner ce documentaire, l’équipe composée de la journaliste Laure Bessi et de la camérawoman Caroline Le Hello s’est rendue à Chiang Rai, Phayao, Bangkok, Petchaburi et Phuket pour rencontrer les différents intervenants.

Lepetitjournal.com Bangkok: L’année dernière, à partir de quel moment avez-vous commencé à suivre les opérations de sauvetage?

Laure Bessi: J’ai commencé à m’y intéresser au moment où les enfants ont été retrouvés par les plongeurs britanniques et où les médias internationaux ont vraiment commencé à parler de cette histoire. Au départ, je n’étais pas optimiste sur la fin de l’aventure et finalement c’est formidable qu’ils s’en soient sortis, c’est un miracle. 

Qu’est-ce qui vous a motivée à réaliser un documentaire sur ce sujet?

Un an auparavant, j’ai réalisé le documentaire “L’enfer de la mine de Copiapo” pour l’émission "Hors de Contrôle" qui revient sur l’histoire des 33 mineurs chiliens coincés pendant 69 jours dans une mine. Suite à cela, mon producteur Benoît Masocco m’a appelée en janvier dernier et m’a demandée de traiter le sujet des Sangliers sauvages suite à mon expérience au Chili. Aujourd’hui, j’espère que les 12 footballeurs s’en sortiront mieux, qu’ils seront bien pris en main, pas comme les mineurs chiliens qui n’ont eu aucun suivi psychologique et ont été pris sous le feu médiatique et l’attrait de l’argent. 

 

 

Lors du tournage “La grotte de l’enfer”, quelles sont les rencontres qui vous ont marquée ?

Il y a plein de rencontres qui m’ont marquée. Mais si je dois en retenir une, c’est celle avec Narongsak Osottanakorn l’ancien gouverneur de Chiang Rai qui est un homme étonnant, d’une grande intelligence, très diplomate, on sent que l’histoire l’a vraiment marqué. Pendant l’interview, il a vraiment ouvert son coeur tout en restant très modeste. Pour moi, c’est grâce à lui que les enfants ont pu sortir, grâce à sa capacité à gérer les différents intervenants et à prendre des décisions.

Dans l’ensemble, on sent que le pays est tellement fier que ce sauvetage soit réussi.

Quelles sont les difficultés que vous avez pu rencontrer à tourner en Thaïlande ?

Les gens sont à la fois plus accessibles et plus inaccessibles qu’en France! Il y a des personnages officiels qui vous ouvrent directement leur porte alors que d’autres, même en passant par les voies officielles et les autorisations, cela n’a pas été possible ou alors cela nous a demandé des heures de discussions avant de pouvoir filmer. Là, j’ai vu une vraie différence culturelle. Sur un tournage de huit jours, c’est difficile d’être au courant des codes, je trouve qu’il y a beaucoup de cérémonies et en même temps, il y a une grande facilité de communication via Facebook, Line, etc.

Aimeriez-vous réaliser d’autres documentaires en Thaïlande ?

J’adorerais ! Surtout que maintenant j’ai été confrontée à mes premiers écueils : j’imagine que pour le prochain ce sera plus simple étant donné que j’ai acquis quelques codes culturels. 

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