Des dizaines de milliers de Cambodgiens ont défilé à Phnom Penh pour appeler au respect du cessez-le-feu et affirmer le refus du conflit après la reprise des affrontements avec la Thaïlande.


Selon L'AKP des dizaines de milliers de Cambodgiens sans plus de précision, se sont rassemblés ce mercredi à Phnom Penh pour appeler à la paix, à la suite de la reprise des affrontements militaires avec la Thaïlande survenus le 7 décembre. Cette mobilisation s’est tenue dans le cadre de la marche intitulée « March for Peace : Together for Peace », organisée par l’Union des fédérations de la jeunesse cambodgienne (UYFC) présidée par Hun Many, vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique.
Un parcours symbolique au cœur de la capitale
Le cortège est parti du secteur du marché de nuit avant de rejoindre le rond-point Samdech Chuon Nath, pour s’achever dans le parc situé à proximité du Monument de l’Indépendance. La marche visait à rappeler l’attachement du Royaume du Cambodge à la paix et à appeler au respect du cessez-le-feu et des accords de paix conclus entre le Cambodge et la Thaïlande.
Un message adressé à la communauté internationale
En tête du cortège, Hun Many, a souligné la portée symbolique de cette mobilisation.
« Cet événement envoie un message fort à la communauté internationale, fondé sur l’esprit de solidarité de la famille khmère », a-t-il déclaré.
Il a rappelé que la population cambodgienne est pleinement consciente des conséquences humaines des conflits armés.
« Nous voyons tous les effets de la guerre. Il s’agit du deuxième affrontement frontalier en sept mois, et le peuple cambodgien connaît les dangers qu’elle représente », a-t-il ajouté.
Un lourd bilan humain et matériel
Selon les chiffres évoqués lors de la marche, 18 civils innocents ont perdu la vie et 79 autres ont été blessés depuis la reprise des combats. Environ 470 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile pour se réfugier dans des zones jugées plus sûres.
Plus de 1 000 écoles ont dû fermer, tandis que de nombreuses infrastructures ont été endommagées. Hun Many a également souligné que la Thaïlande subit, elle aussi, des destructions importantes.
Le refus du conflit
Après sept mois marqués par la peur, les pertes humaines et les destructions des deux côtés de la frontière, cette marche se veut un signal clair.
« Le Cambodge ne souhaite pas le conflit. Il aspire à la paix et à la réconciliation », a conclu le président de l’UYFC, affirmant que cette mobilisation entendait le rappeler au monde entier.
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