Le ministre des Cultes du Cambodge a prié toutes les pagodes du royaume à frapper le gong et le tambour cinq fois par jour, pour appeler le peuple à la vigilance face la pandémie.
Les pagodes sont invitées à frapper du gong et du tambour, 5 fois par jour à 5h, 11h, 14h, 17h et 20h tous les jours, et ce, jusqu’à la fin de l'Événement communautaire du 20 février. (épidémie actuelle due aux escapades nocturnes de deux Chinoises positives, voulant échapper à l’ennui de leur quarantaine obligatoire).
Cette campagne a pour but de maintenir les Cambodgiens vigilants afin qu'ils suivent strictement la campagne "3 choses à faire et 3 choses à ne pas faire ». A savoir ;
- porter un masque,
- se laver les mains,
- maintenir une distance physique de 1,5 mètre,
- éviter les espaces clos, les lieux bondés,
- ne pas se toucher ni s’embrasser.
Le patriarche suprême du Cambodge a exhorté toutes les pagodes à participer, car chacun doit coopérer et soutenir le gouvernement dans ses efforts pour contenir la propagation du coronavirus.
Mgr Olivier Schmitthaeusler, Vicaire apostolique de Phnom Penh, a invité les églises qui possèdent des cloches à faire de même.
L’épisode que nous vivons et cet appel à faire sonner les cloches, les tambours ou les gongs m’invite à méditer sur une citation du poète anglais John Donne, dont Hemingway aurait tiré le titre de son roman " Pour qui sonne le glas " .
« Aucun homme n’est une île, un tout, complet en soi ; tout homme est un fragment du continent, une partie de l’ensemble ; si la mer emporte une motte de terre, l’Europe en est amoindrie, comme si les flots avaient emporté un promontoire, le manoir de tes amis ou le tien ; la mort de tout homme me diminue, parce que j’appartiens au genre humain, aussi n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas : c’est pour toi qu’il sonne ».