Le corps comme toile vivante : portraits de Joaquin Barata à Phnom Penh

L’exposition réunit 19 portraits réalisés entre 2021 et 2025 dans huit pays d’Afrique, d’Asie et du Pacifique. Ces images mettent en lumière le corps humain comme une toile vivante où s’expriment les identités culturelles. Peintures corporelles, tatouages, scarifications, vêtements et éléments symboliques y apparaissent comme autant de signes d’appartenance et de croyance.

La photographie comme mémoire culturelle

Le parcours de Joaquin Barata s’est construit au fil de voyages sur cinq continents. « La photographie a commencé comme un moyen de documenter mes voyages, puis c’est devenu ma raison de voyager », explique-t-il. « Elle me permet de me connecter aux gens, de partager leurs traditions et de préserver des histoires qui pourraient autrement disparaître. »

Pour lui, chaque image dépasse le simple instant capturé. « Je vois la photographie comme une forme de préservation culturelle, surtout à une époque où beaucoup de traditions s’effacent peu à peu », souligne-t-il.

À travers Human Canvas, le public de Phnom Penh est invité à une immersion visuelle dans les manières dont les communautés inscrivent sens, mémoire et appartenance sur le corps.

À propos de l’artiste

Installé à Phnom Penh depuis 2016, Joaquin Barata est photographe documentaire et voyageur. Son travail interroge l’identité culturelle, les défis sociaux et les traditions de communautés éloignées en Afrique, en Asie et dans le Pacifique. Ses œuvres ont été présentées dans le cadre de l’initiative Atlas of Humanity à Paris, Milan, Londres et New York, ainsi que dans plusieurs expositions collectives et personnelles.