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EMPLOI - Bon chef ou mauvais chef?

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Écrit par Professional
Publié le 27 septembre 2018, mis à jour le 27 septembre 2018

Il s'agit d'un long débat, analysé à un niveau pratique, théorique, organisationnel mais aussi fréquemment abordé dans les discussions informelles entre employés. Ainsi, très souvent, le regard que les employés portent sur leur travail est profondément influencé, de manière positive ou bien négative, par l'impression qu'ils ont de leur chef. Ce qui nous fait percevoir qu'un chef est bon ou bien mauvais est difficile à appréhender de manière uniforme pour tous les employés. Bien sûr, il est impossible qu'un chef ne parvienne à satisfaire les besoins de tout un chacun, ou encore accomplisse parfaitement les demandes de tout le monde.

 

 

 

 

Dans ce contexte, une direction avec un seuil davantage prononcé d'objectivité pouvant indiquer si un manager est ou non performant, fluctue à l'intérieur d'une équipe tout comme la cohésion au sein du même groupe. Souvent, nous tendons à négliger le fait, d'ailleurs démontré par de nombreuses études, que la manière dont nous apprécions ou non notre chef possède un impact majeur sur la décision de demeurer ou non au sein d'une société. 

 

 

Dans le cas où nous désirons occuper une position de manager, il est bon de savoir que nous allons en permanence être jaugé par ceux que nous coordonnons. La littérature de référence en la matière, les différentes formations mais aussi le coaching, nous fournissent de précieuses informations, toutefois je pense que le plus important réside dans la manière que nous utilisons pour observer nos semblables. Les raisons pour lesquelles nous désirons occuper une fonction de coordination sont ainsi importantes à identifier, tout comme les éléments qui nous motivent et ce pour quoi nous pensons éprouver une satisfaction dans une posture de coordination et de direction, ainsi que les valeurs et les principes sous-jacents notre démarche. Les gens sentiront s'ils sont réellement appréciés du point de vue personnel et professionnel ou bien s'ils sont simplement utilisés d'une manière égoïste comme moyens pour atteindre certains objectifs, voire pour l'assouvissement d'un sentiment de satisfaction personnelle. 

 

 

Le rôle de manager n'est pas simple et le but n'est pas de devenir “populaire” parmi tout le monde ou de s'assurer une propre stabilité à son poste, en évitant par là d'encourager le développement des autres. En tant que manager, on est à peu près certain de ne pas se tromper si l'on manifeste à l'égard de ses subordonnés une attitude correcte, basée sur des principes et des engagements, si l'on manifeste de la fermeté lorsqu'une décision est prise mais que l'on sait également se montrer ouvert aux arguments des autres, si l'on sait être à leurs côtés et non pas enfermé dans une tour d'ivoire, si l'on sait stimuler leur confiance et leur honnêteté, ainsi que valoriser leur contribution, et, enfin, autre aspect fondamental, si l'on encourage la créativité et l'évolution des autres.  

 

 

Lorsque l'on occupe une position de manager, il faut constamment être conscient du rôle essentiel que nous jouons dans l'élaboration du milieu organisationnel ainsi que de l'importance fondamental que celui-ci possède de fait sur le degré de performance de chacun des individus. Le degré de satisfaction et l'implication dans son emploi sont profondément influencés par ce en quoi nous croyons, ressentons mais encore par la manière dont nous estimons notre propre chef. Il n'est pas suffisant d'avoir des conditions de travail excellentes si notre chef a tendance à terroriser ses propres employés ou bien à les considérer comme de simples moyens d'accomplir certaines tâches.

 

 

 

Cristina Pasat

Directeur General

Professional

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Publié le 27 septembre 2018, mis à jour le 27 septembre 2018

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