Le Conseil de la Concurrence considère que les applications de covoiturage, comme Uber, aident les clients à choisir les meilleurs prix et offres de services. De plus, l’institution a déclaré que la mairie de Bucarest ne pourrait pas interdire ce type de services.
L’Hôtel de ville de la capitale prévoit des modifications dans la réglementation du transport par taxis afin que les compagnies de taxi puissent offrir les meilleurs services aux clients. Par exemple, conformément aux nouvelles règlementations, les taxis peuvent recevoir une amende s’ils refusent des courses et les chauffeurs sont tenus d’avoir un comportement respectueux vis-à-vis des autres usagers de la route et des autorités de contrôle, et d’adopter une tenue vestimentaire décente.
Cependant, la nouvelle réglementation pourrait bannir des applications comme Uber, Taxify, Clever Taxi et Star Taxi. La décision sera votée le mois prochain, mais le Conseil de la Concurrence avertit la Municipalité que l’éventuelle élimination de ces applications, serait une démarche non-compétitive.
« Nous ne sommes pas contre des systèmes comme Uber. Que cela plaise ou non, l’invention de l’Internet est irréversible. Le respect du cadre légal, devrait permettre le fonctionnement de ces applications », a déclaré Bogdan Chiritoiu, président du Conseil de la Concurrence. Il considère que ces applications réduisent le temps d’attente des clients, et les aident à choisir les meilleurs prix et offres de services.
De l’autre côté, Vasile Stefanescu, président de la Confédération des Exploitants de Transports Autorisés de Roumanie - COTAR, a précisé que le Conseil de la Concurrence encourage « des activités non autorisées, illicites en Roumanie ».
Plusieurs fois, COTAR a accusé Uber et Taxify de concurrence déloyale, considérant que leur activité n’est pas réglementée de la même façon que celle des services traditionnels de taxi. Les chauffeurs de taxi ont, d’ailleurs, organisé à Bucarest plusieurs manifestations anti-Uber.
L'annuaire 
