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Rapport: Bucarest, des prix très faibles pour ses transports publics

bucarest 2ème sur 14 villes européenne en ce qui concerne le prix le moins élevé des transports publics mobilité active limitéebucarest 2ème sur 14 villes européenne en ce qui concerne le prix le moins élevé des transports publics mobilité active limitée
C Glacyer Dreamstime.com
Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 27 janvier 2020, mis à jour le 27 janvier 2020
Bucarest se classe 2ème sur 14 villes européennes en ce qui concerne le prix le moins élevé des transports publics mais aussi en raison de la forte densité des gares, selon le rapport «Mobilité durable à Bucarest". Une évaluation basée sur des indicateurs et réalisée par Greenpeace Roumanie.
 
 


Le rapport est un ajout au rapport de 2018 sur la mobilité durable, «Vivre. En mouvement. Respiration », par l'Institut Wuppertal. Le rapport examine plusieurs villes européennes telles que Berlin, Londres, Vienne, Bruxelles, Moscou, Rome, Zurich, Paris, Amsterdam, Copenhague, Oslo, Budapest et Madrid.


Malgré le bon positionnement sur le côté abordable des prix des transports publics, la ville manque d'un système de ticket intégré, comme une seule carte de transport qui pourrait être créditée et utilisée pour tous les moyens de transport public, indique le rapport.


«Le prix des billets est très raisonnable à 2,8 RON (ce qui équivaut à 0,59 EUR) pour un voyage sur les lignes urbaines et périurbaines (qui comprend deux billets de 1,3 RON et de 1,5 RON). Le tarif est raisonnable même lorsqu'il est ajusté en pourcentage des dépenses alimentaires quotidiennes à Bucarest. Néanmoins, les passagers doivent acheter régulièrement plus de billets lorsqu'ils utilisent les transports en commun », indique le rapport.


De plus, alors que la capitale n'a pas l'intégration de divers types de transports publics, tels que les bus, le métro, les zones urbaines et périurbaines, elle manque également de stations intermodales, qui combinent différents moyens de transport public, fournis par des opérateurs publics et privés et un système intégré pour l'achat de billets.


Par ailleurs, la capitale se classe 13ème sur 14 villes sur plusieurs autres indicateurs, à savoir la sécurité routière, la qualité de l'air, la gestion de la mobilité et la mobilité active, comme le vélo ou la marche.


Le trafic dangereux a placé Bucarest à la 13ème place du classement, devant Rome, classée dernière. En 2013, 40 personnes sont décédées dans la capitale des suites d'accidents impliquant des piétons, indique le rapport.


En ce qui concerne la qualité de l'air, la ville obtient un faible score en raison des valeurs des polluants NO2, PM10 et PM2,5, se classant dans le graphique juste devant Moscou. Le nombre élevé de voitures particulières, la faible proportion de ceux qui choisissent des solutions de mobilité active et la diminution des espaces verts sont identifiés dans le rapport comme des causes de la mauvaise qualité de l'air dans la ville.


En matière de mobilité active, la ville manque d'un système de voies cyclables bien conçu, indique le rapport. Il fait également valoir que l'infrastructure piétonne peut être améliorée en luttant contre le stationnement illégal sur les trottoirs, en fournissant une infrastructure accessible aux personnes à faible mobilité et en contribuant à leur intégration dans le système de transport public, ou en créant des zones piétonnes.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
lepetitjournal.com bucarest
Publié le 27 janvier 2020, mis à jour le 27 janvier 2020

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