Plus de la moitié des Roumains veulent que tous les partis actuels soient remplacés

« Le haut niveau d’insatisfaction du public à l’égard des partis politiques actuels, mis en évidence par les 55 % de Roumains qui déclarent vouloir que ces partis disparaissent et soient remplacés par de nouveaux, et les 50 % qui affirment qu’ils voteraient pour un parti récemment créé, suggère non seulement une crise de confiance envers la classe politique traditionnelle, mais aussi une volonté de réinitialisation structurelle du système politique, qui dépasse la simple insatisfaction à l’égard du gouvernement », a déclaré Remus Ștefureac, directeur de l’institut INSCOP Research.

Il a également souligné que la proportion de ceux prêts à voter pour un nouveau parti est passée de 30 % en 2015 à 50 % aujourd’hui, « ce qui confirme, du moins sur le plan déclaratif, une très forte volonté chez les Roumains de transformer leur mécontentement et leurs frustrations en action politique ».

« Le profil démographique de ceux qui veulent remplacer les partis existants et qui seraient disposés à voter pour de nouveaux partis montre que les jeunes, en particulier ceux âgés de 18 à 29 ans et de 30 à 44 ans, sont plus insatisfaits des partis actuels et plus enclins à voter pour de nouveaux. Des tendances similaires sont plus marquées parmi les employés du secteur privé, les personnes ayant une éducation primaire et les électeurs de l’AUR », a ajouté Ștefureac.

Accord avec l’affirmation « Tous les partis existants en Roumanie devraient disparaître et être remplacés par de nouveaux » :

• 45 % des électeurs du PSD, 34 % du PNL, 33 % de l’USR, 71 % de l’AUR

• 58 % des hommes, 53 % des femmes

• 62 % des moins de 30 ans, 58 % des 30-44 ans, 51 % des 45-59 ans, 52 % des plus de 60 ans

• 72 % des personnes avec éducation primaire, 55 % avec éducation secondaire, 35 % avec éducation supérieure

• 44 % à Bucarest, 49 % dans les grandes villes (>90 000 habitants), 61 % dans les petites villes, 58 % en zone rurale

• 43 % des employés du secteur public, 57 % du secteur privé

Désaccord avec l’affirmation :

• 46 % des électeurs du PSD, 64 % du PNL, 65 % de l’USR, 27 % de l’AUR

• 39 % des hommes, 43 % des femmes

• 37 % des moins de 30 ans, 37 % des 30-44 ans, 44 % des 45-59 ans, 43 % des plus de 60 ans

• 22 % avec éducation primaire, 41 % secondaire, 64 % supérieure

• 55 % à Bucarest, 49 % dans les grandes villes, 35 % dans les petites villes, 36 % en zone rurale

• 53 % secteur public, 42 % secteur privé

Disposés à voter pour un parti nouvellement créé :

• 38 % PSD, 44 % PNL, 50 % USR, 60 % AUR

• 54 % hommes, 48 % femmes

• 64 % moins de 30 ans, 57 % des 30-44 ans, 53 % des 45-59 ans, 36 % des plus de 60 ans

• 53 % éducation primaire, 50 % secondaire, 49 % supérieure

• 46 % Bucarest, 52 % grandes villes, 54 % petites villes, 49 % zone rurale

• 46 % secteur public, 60 % secteur privé

Pas disposés à voter pour un nouveau parti :

• 42 % PSD, 34 % PNL, 34 % USR, 21 % AUR

• 27 % hommes, 30 % femmes

• 18 % moins de 30 ans, 23 % des 30-44 ans, 27 % des 45-59 ans, 40 % des plus de 60 ans

• 26 % éducation primaire, 31 % secondaire, 25 % supérieure

• 26 % Bucarest, 31 % grandes villes, 28 % petites villes, 29 % zone rurale

• 25 % secteur public, 22 % secteur privé

Indécis :

• 20 % PSD, 22 % PNL, 16 % USR, 19 % AUR

• 18 % hommes, 22 % femmes

• 17 % moins de 30 ans, 19 % des 30-44 ans, 18 % des 45-59 ans, 23 % des plus de 60 ans

• 20 % éducation primaire, 18 % secondaire, 24 % supérieure

• 27 % Bucarest, 17 % grandes villes, 17 % petites villes, 22 % zone rurale

• 28 % secteur public, 17 % secteur privé

Source : Romania Journal.ro