Le festival d'art lumineux Lights On s'ouvre dans le sector 2 de Bucarest aujourd'hui, le vendredi 9 décembre.
Le festival en est à sa deuxième édition dans la capitale roumaine. Il présentera neuf œuvres d'artistes venant de Pologne, de Grande-Bretagne, de France, des Pays-Bas et de Roumanie. Le thème de cette édition est Intersection, et le public pourra voir plusieurs installations abordant le sujet tandis que d'autres œuvres populaires reviendront dans la ville.
L'installation de Luke Jerram Museum of the Moon sera présentée pour la première fois dans la ville, dans le parc Ioanid, où l'année dernière son installation Gaia était l'une des préférées du public.
La création de l'artiste néerlandais Gijs van Bon Stringed, une installation de 20 mètres de haut, sera installée à l'intérieur du Parcul Morarilor, tandis que l'œuvre sculpturale Diva du français Thomas Voillaume pourra être admirée dans le domaine de l'Université technique des constructions de Bucarest.
Balloomi et Aqua Olimpia, deux œuvres du polonais Artur Grycuk, seront illuminées dans le parc Grădina Icoanei.
Mi-e dor de tine (Tu me manques), l'installation créée par Andi Daiszler, fondateur de Lights On Romania, sera présentée pour la première fois à Bucarest lors de cette édition du festival. En 2019, l'installation a été éclairée à Londres pour les Roumains vivant à l'extérieur du pays.
Sous le slogan "La lumière est plus que de l'énergie", l'événement vise à "parler ouvertement et honnêtement du contexte de crise énergétique, en mettant en valeur la consommation énergétique de chaque installation afin que le public comprenne qu'il peut contribuer activement à économiser de l'électricité".
La consommation totale des installations exposées à Bucarest s'élève à 4kwh, soit l'équivalent de la consommation moyenne d'un ménage de quatre personnes, ont indiqué les organisateurs.
Les œuvres peuvent être vues jusqu'au 18 décembre dans les parcs du district 2 Ioanid, Grădina Icoanei, Păsărari et Morarilor.