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La police enquête après n'avoir rien fait pour aider une fillette

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Facebook/Politia Romana
Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 7 août 2019, mis à jour le 7 août 2019

L'inspection de la police de Galati, dans l'est de la Roumanie, a ouvert une enquête interne après le visionnage d'un film qui montre très clairement deux de ses policiers refusant d'intervenir pour aider une adolescente qui avait du sang sur les jambes.

 



Les images montrent les deux policiers assis dans leur voiture, bien qu'une jeune fille qui semble être sous le choc se trouve juste à côté d'eux, dans la rue. Elle a du sang sur les jambes et les policiers refusent d'intervenir malgré le fait que les passants leur demandent de faire quelque chose, selon Mediafax. La jeune fille a finalement été emmenée à l'hôpital pour enfants de Galati.



Selon les premières informations, la jeune fille aurait peut-être été violée, mais le directeur adjoint de la Direction générale de l'assistance sociale et de la protection de l'enfance (DGASPC), Galaţi, a démenti ces informations. Il a expliqué que la jeune fille, âgée de 14 ans, vivait dans un orphelinat et qu'elle avait été autorisée à quitter le centre entre 17h et 20h le samedi, lorsqu'elle avait annoncé qu'elle quitterait la ville. Selon News.ro, elle se serait toutefois rendue au domicile de son petit ami, où elle aurait eu des rapports avec lui. Une enquête interne a également été ouverte à la DGASPC Galati. Pendant ce temps, la jeune fille a subi une opération chirurgicale et a commencé des séances de soutien et d'accompagnement.



Le ministre de l'Intérieur par intérim, Mihai Fifor, a également réagi à la situation en déclarant dans un message publié sur Facebook que l'attitude des policiers était "inadmissible".



«En ce qui concerne l'affaire Galati, j'ai ordonné des enquêtes immédiates sur ce qui s'est passé, et ceux qui sont reconnus coupables seront tenus pour responsables, conformément à la loi. De telles situations ne se reproduiront plus jamais, l'attitude des policiers impliqués étant inadmissible », a déclaré Fifor.



La triste situation à Galati survient dans une période difficile pour la police roumaine. L'institution est déjà sous le feu des projecteurs à la suite du meurtre tragique d'une fillette de 15 ans dans la ville de Caracal. Alexandra Macesanu, 15 ans, a été portée disparue le 24 juillet et, bien qu'elle ait réussi à appeler le numéro d'urgence, le 112 le lendemain matin, elle a été assassinée et brûlée par son ravisseur au moment où la police a fouillé son domicile le 26 juillet au matin.



Des enquêtes sont en cours pour déterminer les raisons pour lesquelles la police a mis autant de temps à retrouver la fillette. La transcription des appels de cette adolescente au 112 révélait la manière douteuse dont l'opérateur et les agents de police du 112 répondaient à l'appel à l'aide d'Alexandra. À un moment donné, l'un des policiers a même dit à la fillette de rester où elle était et de raccrocher le téléphone, car elle devait prendre d'autres appels d'urgence.



Dans le même temps, bien que les enquêteurs n’étaient pas certains que le ravisseur ait tué Alexandra Macesanu, des tests ADN ont confirmé que les fragments d’os découverts dans un tonneau chez le suspect principal appartenaient à la jeune fille. Le suspect, le mécanicien Gheorghe Dinca, âgé de 65 ans, a également avoué avoir tué une autre fillette disparue à la mi-avril, mais les enquêteurs n'ont trouvé aucune preuve concrète pour le moment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

source

lepetitjournal.com bucarest
Publié le 7 août 2019, mis à jour le 7 août 2019

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