Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Isarescu rejette les allégations de manipulation du taux d'intérêt

Mugur Isarescu BNR rejette allégations manipulation taux d'intérêtMugur Isarescu BNR rejette allégations manipulation taux d'intérêt
Photo source: Bnr.ro
Écrit par Grégory Rateau
Publié le 14 février 2019, mis à jour le 14 février 2019

Il n'y a aucune collusion entre les banques pour fixer les taux d'intérêt du marché monétaire interbancaire ROBOR, le gouverneur de la Banque nationale roumaine (BNR), Mugur Isarescu, a témoigné devant les législateurs qui l'avaient convoqué pour résoudre l'impasse liée à la soi-disant "taxe sur la cupidité", une taxe sur les actifs financiers proportionnels à ROBOR.

 

 

Le sénateur Daniel Zamfir de l'Alliance des démocrates et des libéraux (ALDE), partenaire de la coalition, a dirigé les audiences.

 

Zamfir, un adversaire connu de la BNR, a accusé la banque centrale plus tôt cette année d'avoir manipulé le ROBOR. Il a fait pression sur le gouverneur de la BNR pour qu'il vienne devant les commissions spécialisées du Parlement pour des auditions. Isarescu a refusé ses deux invitations précédentes, mais s'est finalement présenté le mardi 12 février. Il a rejeté les accusations selon lesquelles les taux d'intérêt interbancaires pourraient être manipulés et a expliqué les mécanismes qui modifient ces taux.

 

ROBOR oscille entre 1,5% et 3,5%, autour d'un taux d’intérêt monétaire de 2,5%, a expliqué Isarescu, selon Stirileprotv.ro. Il a ajouté que le taux interbancaire avait augmenté de 0,7% à 3% au cours de ces deux dernières années, à la suite de la hausse du taux d'inflation, passant de 0,1% au début de 2017 à 5,4% à la mi-2018.

 

Isarescu a également déclaré aux députés de la coalition au pouvoir que, s'ils souhaitaient des taux d'intérêt plus bas, ils devraient s'assurer que trois conditions sont remplies: une faible inflation, un faible déficit budgétaire et un faible déficit extérieur.

 

En ce qui concerne l'urgence 114/2018, qui comprenait, entre autres, la «taxe sur la cupidité», Isarescu l'appelait plutôt «une taxe sur la politique monétaire», qui, toujours selon lui, liait totalement les mains de la banque centrale.

 

"Si nous augmentons les taux d'intérêt pour réagir à une attaque spéculative sur le marché des changes, nous tuerons les banques", a expliqué Isarescu, ajoutant qu'il craignait davantage une attaque contre la monnaie nationale car durant la nuit le marché est fermé.

 

 

 

 

 

 

 

 

source : https://www.romania-insider.com/bnr-dimisses-interest-rate-manipulation

grégory rateau
Publié le 14 février 2019, mis à jour le 14 février 2019

Flash infos