Le président Klaus Iohannis déclare qu'il n'a pas l'intention de retirer sa candidature au poste de secrétaire général de l'OTAN, ni de négocier une autre position au niveau européen. Même si certains responsables étrangers ont annoncé leur soutien au Premier ministre néerlandais Mark Rutte pour ce poste, Iohannis estime que ses chances sont « raisonnables ».
« Je n’ai pas l’intention de me retirer, ni de négocier quoi que ce soit d’autre. Je me concentre sur l'OTAN. Et oui, il y a des déclarations dans l’espace public. Je considère toujours mes chances comme raisonnables», a déclaré Iohannis lorsqu'on lui a demandé s'il envisageait de retirer sa candidature à la tête de l'OTAN ou s'il négocierait un autre poste au niveau européen, étant donné que plusieurs dirigeants étrangers ont déclaré soutenir Mark Rutte.
Cette déclaration a été faite lors d'une conférence de presse tenue à Cotroceni en présence du président du Conseil européen, Charles Michel.
Interrogé également s'il considère Iohannis comme son successeur et s'il lui attribue des chances d'accéder à un poste au niveau européen, Charles Michel a évité de répondre : « Tout d'abord, je vous disais que M. Iohannis a déjà un rôle très important dans le Conseil européen. Cela aide beaucoup à construire des ponts entre les pays membres et j'exprime ainsi ma gratitude pour le rôle qu'il a joué jusqu'à présent au Conseil européen. Mais, là encore, sans surprise, je ne peux pas me prononcer sur la question de l’OTAN. Il y aura des élections et les dirigeants se prononceront ».
Les publications Financial Times et Wall Street Journal ont abordé mercredi le sujet de la succession à la tête de l'OTAN et ont écrit que le Premier ministre néerlandais Mark Rutte était le favori, malgré les réserves exprimées par la Turquie, la Hongrie et la Slovaquie.
La candidature présentée par Klaus Iohannis « n'est pas considérée comme une véritable alternative » à Rutte par la plupart des États membres, écrit le Financial Times, tandis que le Wall Street Journal affirme que le moment choisi par Iohannis pour annoncer sa candidature « a irrité de nombreux diplomates de l'Alliance ». ».
Les États-Unis ont officiellement annoncé mardi qu’ils soutenaient « pleinement » Mark Rutte à la tête de l’OTAN, mais qu’ils appréciaient également leur « bon ami » Klaus Iohannis.
source : Romania Journal.ro
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