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DROIT DU TRAVAIL : les avantages extra-salariaux pouvant être octroyé aux employés

En Roumanie, les employeurs peuvent octroyer aux salariés divers types de tickets et de bons, conformément à la législation nationale. Ces avantages extra-salariaux, assortis de régimes fiscaux distincts, sont réglementés par des actes normatifs spécifiques et visent à aider les salariés à couvrir diverses dépenses quotidiennes.

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Écrit par Juridique
Publié le 20 novembre 2024, mis à jour le 21 novembre 2024

 

Vous trouverez ci-après un récapitulatif des principaux types de tickets et bons, régis par la loi n° 165/2018 sur l’attribution des titres de valeur et le Code fiscal roumain.

 

1. Tickets-repas

  • Accordés mensuellement pour les jours travaillés, ils servent d’allocation individuelle pour couvrir les frais de repas ou pour acheter des produits alimentaires ;
  • La valeur d’un ticket-repas ne peut dépasser un plafond fixé par le Gouvernement (à compter du 1er octobre 2024, la valeur maximale est de 40,04 lei) ;
  • Le montant du ticket est transféré chaque mois sur une carte électronique détenue par le salarié, en fonction du nombre de jours travaillés ;
  • Fiscalement parlant, les dépenses liées aux tickets-repas sont déductibles pour les employeurs, mais soumises à un impôt de 10 % et à une contribution sociale (CASS) de 10 %, à la charge du salarié.

 

2. Tickets-cadeaux

  • Octroyés occasionnellement aux salariés, ces tickets sont considérés comme des dépenses sociales, fiscalement déductibles dans la limite de 5 % du total des dépenses salariales ;
  • Leur fréquence et montant maximal sont convenus entre les employeurs et les syndicats ou, le cas échéant, les représentants des salariés ;
  • La valeur nominale d’un ticket-cadeau est de 10 lei ou un multiple de 10, sans pouvoir dépasser 50 lei ;
  • Il ne sont pas soumis à l’impôt, dans la limite de 300 lei par occasion (fêtes religieuses, 8 mars, 1er juin). Au-delà de cette limite, les montants sont soumis à l’impôt sur le revenu et à la CASS.

 

3. Tickets-crèche

  • Accordés mensuellement aux salariés n’ayant pas recours au congé parental ou à l’indemnité pour l’éducation des enfants jusqu’à 2 ans (ou 3 ans pour les enfants handicapés) ;
  • Destinés à régler les frais de crèche et déductibles de l’impôt sur les bénéfices des entreprises ;
  • Le plafond mensuel est de 660 lei par enfant, revenu non imposable si l’ensemble des avantages ne dépasse pas 33 % du salaire de base ;
  • La valeur nominale est de 10 lei ou un multiple de 10, sans pouvoir dépasser 100 lei.

4. Tickets culturels

  • Octroyés mensuellement ou occasionnellement pour des dépenses culturelles (spectacles, concerts, musées, expositions, livres, etc.) ;
  • Le montant maximal est de 150 lei par mois ou 300 lei par événement ;
  • La valeur nominale est de 10 lei ou un multiple de 10, sans pouvoir dépasser 50 lei.

 

5. Chèques-vacances

  • Leur montant annuel maximal est plafonné à six salaires minimums bruts ;
  • Ils sont utilisables pour des services touristiques auprès d’opérateurs agréés en Roumanie ;
  • La valeur nominale doit être un multiple de 10 lei, sans pouvoir excéder 100 lei, et leur validité est d’un an à partir de leur émission ;
  • Fiscalement, ils sont soumis à un impôt sur le revenu (10 %) et, dès 2024, à une contribution CASS de 10 %, prélevée à la source par l’employeur.

 

***

 

Nous espérons que ces informations vous ont été utiles !

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Publié le 21 novembre 2024, mis à jour le 21 novembre 2024

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