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Diana Șoșoacă expulsée de la session plénière du Parlement européen

L'eurodéputée d'extrême-droite, Diana Șoșoacă, a été expulsée de la session plénière du Parlement européen au cours de la réunion à l'issue de laquelle il était décidé si Ursula von der Leyen restera présidente de la Commission européenne.

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wikimedia / Gzen92
Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 19 juillet 2024, mis à jour le 19 juillet 2024

La Présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a demandé que Diana Sosoacă soit expulsée de la salle parce qu'elle interrompait par des cris le discours de la députée européenne Valerie Hayer du groupe Renew qui demandait l’inscription du droit à l’IVG dans la Charte européenne des droits fondamentaux.
«J'ai le droit de parler. J'ai été votée par les Roumains ! Et vous tuez des gens en Roumanie », a déclaré Soșoacă en montrant un sac noir et en portant une muselière alors qu'on lui demandait de quitter la pièce.
Soșoacă, le leader du parti d’extrême droite S.O.S. România, et qui siège parmi les non-inscrits a finalement été escortée hors de la salle plénière sous les applaudissements des députés.

Dans les couloirs du Parlement européen, Sosoacă a déclaré aux journalistes que Bruxelles était « la maison de Satan ». Interrogée par les journalistes sur ce qu'elle demande aux députés européens, la députée a répondu : « Écouter les citoyens. Pourquoi sont-ils si gênés par une icône ? Nous sommes chrétiens, en Roumanie il y a 98% de chrétiens. Nous sommes orthodoxes, nous croyons en Dieu. Nous avons le droit de parler ! Où est notre droit de parole. Ils ont tiré au sort la personne qui devait parler. Pourquoi? (…) Un autre problème, c'est la communauté LGBT, nous ne voulons pas que nos enfants se convertissent ».


Dans un message sur Facebook, le vice-président du PPE, Siegfried Mureșan, a écrit qu'à Bruxelles « l'indiscipline et la violation des règles sont immédiatement sanctionnées » et que Șoșoăcă « s'est ridiculisée ».


Les incidents impliquant Diana Soșoacă ont débuté mercredi, lorsqu'elle s’est adressée au Parlement européen et a accusé l’Europe de « détruire la Roumanie » et d’appauvrir les Roumains « en aidant sans arrêt les Ukrainiens ».
Dans son bref discours, l'eurodéputée roumaine a accusé l'Europe de « détruire la Roumanie » en aidant l'Ukraine et que « la paix ne se fait pas en envoyant des armes ».
Elle a également déclaré qu’elle s’était rendue à l’ambassade de Russie parce que c’était « la seule partie qui voulait discuter de paix ». Elle a également accusé l'Ukraine de discriminer la minorité roumaine qui, selon elle, « n'a pas le droit de parler roumain ».


Diana-Iovanovici Sosoacă fait partie du groupe des députés non affiliés après le refus de plusieurs groupes de l'intégrer, dont les souverainistes. L'Alternative pour l'Allemagne (AfD) s'est alliée à d'autres partis d'extrême droite et a formé le 10 juillet le groupe « Europe des nations souveraines ». Le parti SOS Roumanie, qui comprend les députés européens Diana Şoşoacă et Luis Lazarus, n'a pas été accepté par le nouveau groupe parlementaire, en raison de l'opposition du parti ultranationaliste hongrois Patria Noastra, rapporte Reuters.

source: romaniajourna.ro

lepetitjournal.com bucarest
Publié le 19 juillet 2024, mis à jour le 19 juillet 2024

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