PRIMER, le syndicat représentant les 19 sites de production de médicaments les plus importants de Roumanie, affirme que l'industrie pharmaceutique nationale pourrait devoir arrêter la production locale de certains médicaments en raison du coût élevé des matériaux et de l'énergie.
Les représentants de PRIMER affirment que les coûts liés à la production de certains médicaments ont augmenté jusqu'à 300 % par rapport à l'année précédente. Le prix des matières premières et des matériaux utilisés dans la production de médicaments, sans parler des services publics, a connu les plus fortes augmentations.
Parmi les médicaments dont les coûts de production sont beaucoup plus élevés figurent le paracétamol (278 % d'augmentation des coûts), la carbamazépine (197 %) et la phytonadione (110 %). Le premier est un médicament utilisé pour traiter la fièvre et les douleurs légères à modérées et était régulièrement prescrit aux patients infectés par la Covid-19.
Certains composants de médicaments ont été soumis à des hausses de prix encore plus importantes. La gomme arabique, ou gomme d'acacia, par exemple, est 1 570 % plus chère que l'an dernier. Le composé est utilisé comme adoucissant dans les préparations cicatrisantes et comme complément alimentaire pour les personnes souffrant d'hypercholestérolémie ou de diabète, malgré des preuves scientifiques mitigées concernant son efficacité.
Outre des composants pharmaceutiques plus coûteux, l'industrie pharmaceutique roumaine doit également se contenter de coûts énergétiques plus élevés. Les coûts liés à l'électricité ont triplé, tandis que le prix du gaz naturel a également connu des hausses totalisant 258%, selon le communiqué de presse PRIMER.
Le syndicat demande au gouvernement d'intervenir et de revoir la tarification des médicaments.
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