Călin Georgescu poursuivi pour complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel.
Călin Georgescu s’est présenté lundi matin au Parquet général dans le cadre de l’affaire dans laquelle il est poursuivi pour atteinte à l’ordre constitutionnel, aux côtés du groupe de mercenaires dirigé par Horațiu Potra. Les procureurs ont requalifié les faits qui lui sont reprochés.
Georgescu est resté environ une demi-heure au Parquet général. Le ministère public a annoncé dans un communiqué officiel que la qualification juridique des accusations avait été modifiée.
« Le procureur en charge de l’affaire, au sein de la Section des enquêtes criminelles du Parquet rattaché à la Haute Cour de cassation et de justice, a décidé aujourd’hui de requalifier les faits reprochés à l’un des inculpés : de diffusion de fausses informations et incitation à commettre des actes contre l’ordre constitutionnel, à complicité de tentative d’atteinte à l’ordre constitutionnel et diffusion de fausses informations, commises à deux reprises », indique le communiqué.
S’il est reconnu coupable, Călin Georgescu risque une peine d’emprisonnement allant de 6 à 13 ans.
L’ancien candidat à la présidence avait été convoqué pour être officiellement informé de la requalification de l’un des chefs d’accusation — de tentative d’atteinte à l’ordre constitutionnel à complicité dans de tels actes, selon des sources judiciaires citées par Agerpres.
Cette décision fait suite à l’interrogatoire, vendredi dernier, de 18 mercenaires du groupe de Horațiu Potra. Devant le siège du Parquet, des dizaines de partisans de Georgescu étaient présents, aux côtés d’un important dispositif de gendarmerie.
Selon les procureurs, Horațiu Potra et son groupe de mercenaires prévoyaient d’infiltrer les manifestations organisées immédiatement après l’annulation des élections présidentielles, avec pour objectif de semer le chaos. Ce plan aurait été élaboré par Călin Georgescu et ses collaborateurs lors d’une réunion clandestine tenue dans une ferme à Ciolpani, peu après l’annulation du scrutin.
Călin Georgescu est par ailleurs mis en examen dans une autre affaire, où il est accusé d’avoir promu publiquement le culte de personnes reconnues coupables de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, ainsi que d’avoir diffusé à cinq reprises des idées, doctrines ou croyances fascistes, légionnaires, racistes ou xénophobes.
Source : Romania Journal.ro
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