Vers plus d’autonomie du système universitaire

Dans le cadre de la réforme du système éducatif de la Birmanie, le ministre de l’Education, U Myo Thein Gyi, a annoncé que 14 universités du pays allaient obtenir plus d’autonomie et de marges de manœuvre afin de pouvoir mieux se développer, notamment par des partenariats et collaborations à l’international. Le ministre a fait son annonce le 6 janvier dernier lors des célébrations du centenaire de la création de l’université de Yangon.

Dans les mois à venir, 14 établissements d’études supérieures de Yangon et de Mandalay – l’université de Yangon, l’université de Mandalay, l’université technologique à Mandalay, l’université d’informatique et des sciences de l’information de Yangon, l’université d’informatique de Mandalay, l’université de technologie de Yangon et celle de Mandalay, l’université d’économie de Yangon (Ywathagyi Hline), l’université des sciences de l’éducation de Yangon, l’université de langues étrangères de Yangon et celle de Mandalay, l’université de technologie Yadanabon Cyber City à Mandalay et l’université d’ingénierie aérospatiale à Yangon – vont pouvoir décider avec plus d’autonomie de leurs lignes directrices et de leur développement.

Selon le ministre, « dans un premier temps, le gouvernement va élaborer une nouvelle charte de l’université puis un nouveau schéma d’organisation interne de ces établissements d’études supérieures ». L’étape suivante sera de revoir en partie les curriculums afin qu’ils s’inscrivent dans la réforme de l’éducation et des cursus entamée depuis maintenant plusieurs années, qui a commencé dans les maternelles et le primaire et va maintenant se poursuivre par étape jusqu’au grade 12 nouvellement créé, pour s’achever avec les universités. Le ministre a par exemple noté que l’université de Yangon était déjà en contact avec des universités étrangères afin de transformer et améliorer ses curriculums et ses parcours d’étude.

Cette année, ces 14 universités ont pu procéder directement à leur recrutement des étudiants, sans passer par le mécanisme national – signe d’une autonomie accrue – et le ministre les a aussi encouragées à nouer des partenariats pour développer leurs structures de recherche. A terme, ce sont toutes les universités du pays qui peuvent espérer devenir autonomes et conduire leurs propres politiques de développement et d’amélioration.