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Pas d’expatriés birmans autorisés à revenir au pays avant le 15 avril

Pour les milliers de Birmans qui affluent aux divers postes-frontières avec leur pays, l'attente sera encore longue...Pour les milliers de Birmans qui affluent aux divers postes-frontières avec leur pays, l'attente sera encore longue...
Pour les milliers de Birmans qui affluent aux divers postes-frontières avec leur pays, l'attente sera encore longue...
Écrit par Rédaction lepetitjournal.com Birmanie
Publié le 31 mars 2020, mis à jour le 31 mars 2020

Alors que les expatriés birmans continuent à affluer aux différents postes-frontières entre leur pays et la Thaïlande, Nay Pyi Taw a fait savoir le 30 mars que, malgré le grand nombre de personnes qui se rassemblent, la frontière resterait close jusqu’au 15 avril au minimum, et que pour l’instant ceux qui rejoignent ces zones frontalières pour s’y entasser le font à leurs risques et périls.

Le gouvernement reconnaît implicitement s’être laissé complètement déborder entre le 19 et le 23 mars, puis jusqu’au 28 mars, lorsque les autorités thaïlandaises ont décidé de restreindre les passages de leur propre côté de la frontière et que cela a tourné à la frénésie de plus de 23 000 expatriés birmans se précipitant vers leur pays mais refusant pour la plupart d’observer la quarantaine obligatoire et s’éparpillant dans la nature dès les pieds sur leur sol natal. Or, l’une des deux personnes testées positives au Sars-nCov-19 ce dimanche 29 mars était justement un migrant rentré en Birmanie le 23 mars par Myawady et s’étant rendu à Yangon, dans le quartier de Mingaladon, dès le 26 mars, lorsque la surveillance des autorités s’est relâchée.

« Chat échaudé craint l’eau froide » selon le dicton français… que les dirigeants mettent intelligemment à profit. S’ils reconnaissent bien que leurs ressortissants ont le droit de revenir au pays, cette fois ce sera selon les termes de l’Etat et avec une quarantaine obligatoire de 14 jours pour tout le monde, sans exception. Or, accueillir des milliers de gens dans des lieux sécurisés, propres et sous surveillance, cela demande une organisation lourde, qui n’avait pas pu être mise en place à temps autour du 20 mars. Les autorités travaillent donc actuellement à la création de ces zones spéciales de quarantaine ainsi qu’à l’organisation de leur surveillance, médicale comme policière, avant d’ouvrir de nouveau la frontière. Ce qui ne sera donc pas possible avant le 15 avril au mieux.

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