

Toujours au centre de la polémique et des médias, Silvio Berluscini fait une fois de plus la Une, Seulement cette fois, cela pourrait s'avérer très risqué pour l'homme à femmes et trublion politique italien
Les autorités italiennes ont ouvert une enquête sur au moins trois groupes du réseau social Facebook portant la mention "Tuons Berlusconi"("Uccidiamo Berlusconi"en Italien), pour incitation à la haine. Ces groupes regroupent au total 16.540 membres. Actifs depuis 2008 pour certains, le nombre de membres a augmenté considérablement ces derniers mois depuis les démêlés judiciaires de Silvio Berlusconi et les polémiques sur sa vie privée. La police envisage de fermer les groupes en question.
Capture d'écran d'un des groupes Facebook "Tuons Berlusconi"
En parallèle, ces derniers mois, le nombre de pages faisant l'apologie de chefs célèbres de la mafia, ont connu un réel succès. Un groupe de fans de Roberto Provenzano, arrêté en 2006 après une cavale de près de quarante ans, avait provoqué un débat national en Italie. Le réseau social est accusé de ne rien faire pour empêcher ces groupes de proliférer.
Un projet de loi imposant aux fournisseurs d'accès de bloquer les pages Web faisant l'apologie du crime organisé avait également été déposé. Plusieurs associations, ainsi que la division italienne de Google, avaient mis en garde contre le risque de censure que permettrait une telle législation.
Laetitia Gueugnon (www.lepetitjournal.com) vendredi 23 octobre 2009








































