L’Union européenne interdit des pigments contenus dans les encres de tatouages après la révélation par l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) de substances toxiques et dangereuses.
Au sein de l’Union européenne, 12 % de la population est tatouée, un chiffre qui monte à 25 % en Allemagne. Les précautions sont déjà nombreuses concernant ce vaste marché, en particulier concernant les aiguilles et les normes d’hygiène dans les salons. Cependant, c’est aujourd’hui un autre problème sur lequel se penche l’Union européenne : les produits chimiques contenus dans les encres.
Après des analyses menées par l’Agence européenne des produits chimiques (Echa), plusieurs pigments utilisés dans les encres ou dans des produits de beauté sont dangereux. Ces mélanges de produits chimiques peuvent provoquer « des allergies cutanées et d’autres effets plus graves sur la santé, comme des mutations génétiques et des cancers » d’après les informations disponibles sur le site de l’Echa. « Les pigments d’encre peuvent également migrer de la peau vers différents organes, tels que les ganglions lymphatiques et le foie » notamment dans le cadre d’un retrait de tatouage au laser.
Adoptée en décembre 2020 par la Commission européenne, la restriction de ces produits est entrée en application début janvier en vertu du règlement REACH, laissant les professionnels face à certaines interrogations. De nombreuses couleurs ne sont, en effet, pour l’instant pas remplaçables ou si elles le sont, le coût des alternatives est bien plus élevé comme avec le bleu lapiz azuli. Il faudra bien trouver des solutions, car la tendance se poursuivra en 2023 avec l’interdiction du Pigment Blue 15:3 et du Pigment Green 7.
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