En septembre, on passe à l’action
Voilà septembre. La rentrée des classes, les odeurs de crayons et d’arbres mouillés, les sanglots longs des violons de l’automne. C’est aussi l’équilibre de la routine, les retrouvailles présentielles des copains ou le doux isolement du télétravail. Chacun son truc.
Le "retour à l'école" sera toujours un moment affairé de l’année. Des odeurs d’encre aux écrans tactiles, c’est la fin d’une histoire et l’espoir d’une autre. On parle souvent de la déprime d’après les vacances. Ou du retour au repos qu’offre l’organisation du travail. Ça n’est jamais ni tout rose ni tout bleu.
C’est en tout cas un moment de résolution, de la mise en marche de nouvelles actions. On décide de s’y mettre et de monter au créneau.
S’il faut chercher ou changer de travail, en septembre on passe à l’action.
Le réseau
En Espagne, la recherche d’emploi c’est le réseau. Ça ne veut pas dire d’aller frapper aux portes avec son CV sous le bras. Ça ne veut pas dire non plus de s’enfermer dans les labyrinthes des réseaux sociaux. Ça veut dire construire une stratégie avec ses ressources, personnelles, amicales, familiales et professionnelles.
On a vu que l’été est un moment clé. On sait que 70 % des personnes qui cherchent du travail en Espagne, en situation de travail ou de non-travail, trouvent un boulot par réseaux. On ne doit pas néanmoins oublier les chasseurs de têtes…
Les chasseurs de tête
Les chasseurs sont une deuxième option, après le réseau. Les chasseurs ne sont pas nos copains. Ils ne sont pas disponibles quand on veut. Maria Guardans (Adunas, cabinet de chasseur qui travaille au niveau national et international) nous rappelait dans la tertulia du 16 juillet (les tertulias de Vasis Conseil) que les recruteurs travaillent pour des entreprises : Quand le consultant nous reçoit, il nous fait une faveur. Comme tout professionnel, il doit trouver un espace dans un agenda chargé. Bien sûr, les profils l’intéressent quand il a un besoin. Mais c’est pour ça qu’il faut être prêt à l’aider quand il en aura besoin.
1. Lui offrir un CV compréhensible
Quand il a un besoin, un dossier ou une commande, il a souvent du mal à comprendre notre CV. Un résumé d’une vie, dans un langage complexe. Il est souvent difficile de percevoir le sens de l’histoire et le projet de demain.
Le consultant du cabinet de recrutement est trop content de comprendre le profil du candidat. Il est plus serein quand il perçoit la cohérence du message. Il aime écouter un discours homogène, une réflexion de carrière réelle, sincère et cohérente. C’est une personne, un acheteur, qui est reconnaissant de trouver un « produit » clair et facile à comprendre. Trouver du sens aux changements de secteurs, de positionnement, de pays. L’histoire a un fil conducteur qu’il faut mettre en évidence. Sinon le chemin devient flou, celui d’hier et celui de demain.
2. Comprendre ses besoins
Maria Guardans le répète avec la sincérité du chercheur qui demande de l’aide : travaillez votre projet avec vos proches, avec vos copains RRHH, vérifiez que votre CV est compréhensible pour tout le monde, trouvez des compagnons de route ou des consultants spécialisés pour mettre de l’ordre dans tout ça.
Pour chasser le chasseur, il faut comprendre ses besoins. Et c’est souvent plus facile de passer alors à l’action avec des résultats.
Le message est clair. Pour chasser les chasseurs, il faut des bons appâts et ce sont nos copains qui pourront nous aider à fabriquer, peaufiner nos appâts.
Pour le plaisir de la chasse et la satisfaction du chasseur, passons à l’action pour être prêts à saisir le gibier.
Avec la collaboration de Maria Gardans. Adunas Iberia Search. (Consultoria de Head Hunting)
Conseil en gestion de Carrière.
L'équipe de consultants de Vasis Conseil est reconnue pour la rigueur de ses méthodes et la bienveillance de son accompagnement.
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