L'enquête de police sur les causes de l'incendie de la discothèque Santika qui avait causé la mort de 65 personnes et blessé plus de 200 autres le soir du réveillon de nouvel an à Bangkok, met en cause les feux d'artifices allumés à l'étage supérieur, a fait savoir la police, samedi.
Cela dit, les autorités n'ont pas précisé s'il s'agissait du spectacle pyrotechnique ou des chandelles magiques tenues par les clients. Davantage de détails devraient être révélés dans la semaine. Cinq personnes impliquées dans la gestion de l'endroit ont été jusqu'ici inculpées, et d'autres arrestations devraient suivre selon le chef de la police le Général Jongrak Jutanont. Les services d'urgence ont indiqué que la gravité du bilan des victimes de l'incendie venait du fait que le nombre d'issues de secours étaient insuffisant et que les fenêtres à l'étage étaient traversées par des barres de métal. Plusieurs victimes ont été écrasées dans la bousculade. Le Santika s'était vu refuser la licence d'exploitation depuis 2004 pour des questions de normes de sécurité et avait fait appel de la décision. Pendant ce temps la discothèque, parmi les endroits les plus en vue de la ville, a malgré tout ouvert cinq années durant sans licence. Une situation qui ravive les inquiétudes sur le niveau de sécurité dans les lieux publics.