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Quatre nouvelles destitutions au palais royal de Thaïlande

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REUTERS / Athit Perawognmetha - Le roi de Thaïlande, Maha Vajiralongkorn, lors d’un événement commémorant la mort du roi Chulalongkorn, le 23 octobre 2019
Écrit par Lepetitjournal.com Bangkok avec Reuters
Publié le 30 octobre 2019, mis à jour le 30 octobre 2019

Le roi de Thaïlande Maha Vajiralongkorn a limogé quatre autres serviteurs, selon deux annonces du palais royal mardi, quelques jours après avoir répudié sa concubine officielle et renvoyé plusieurs serviteurs.

Selon l’un des communiqués, deux fonctionnaires du palais, identifiés comme des gardes de chambre à coucher, ont été congédiés pour "conduite extrêmement malveillante" et "adultère", ce qui, il est indiqué, constitue une violation du code de conduite des courtisans.

L'autre annonce explique que deux officiers de l'armée ont été démis de leurs fonctions pour avoir fait preuve de "laxisme" dans l'exercice de leurs fonctions de gardes du palais et pour "s’être comporté de manière indigne de leur rang et de leur titre".

Les quatre ont tous été déchus de leurs rangs et titres, précisent les annonces royales.

Ces nouvelles destitutions, mardi, interviennent quelques jours après celles de six fonctionnaires du palais la semaine dernière, accusés de fautes disciplinaires graves ayant porté préjudice au service royal.

Depuis son accession au trône, le roi Vajiralongkorn, ou Rama X, s'est attaché à renforcer l'autorité de la monarchie, s’accordant notamment un accès plus direct à l’immense fortune de la famille royale et plaçant sous son commandement direct deux unités de l’armée. Il a également réintroduit le "Ratchasawat", un code de conduite remontant à l’époque de la monarchie absolue pour ceux qui servent au palais royal. 

Toute critique publique envers le roi ou sa famille sont illégales en vertu des lois de lèse-majesté thaïlandaises, parmi les plus sévères au monde, et qui prévoient des peines pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison par chef d’accusation. 

La semaine dernière, le roi a également répudié sa concubine, Sineenat Wongvajirapakdi, moins de trois mois seulement après l’avoir officialisée et lui avoir attribué le titre de Noble Consort Royale - la première nomination de ce type en près d’un siècle.

Un communiqué du palais l'accusait de s'être montrée "déloyale" et d'avoir instauré une rivalité avec la reine Suthida Bajrasudhabimalalakshana, qui a épousé le roi Vajiralongkorn en mai, quelques jours avant le couronnement de ce dernier.
 

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