Le Cambodge a rouvert mercredi le dernier tronçon de la ligne de chemin de fer permettant de relier la capitale, Phnom Penh à la frontière avec la Thailande. Cela faisait 45 ans que la ligne n’était plus opérationnelle.
La ligne ferroviaire entre la capitale du Cambodge et la Thaïlande devrait bientôt être ouverte, après la remise en service mercredi côté cambodgien d’une portion détruite dans les années 70 durant la guerre civile.
La Banque Asiatique de Développement avait octroyé une enveloppe de 13 millions de dollars (11 millions d'euros) en 2009 pour reconstruire la portion manquante qui devrait permettre de réduire considérablement le temps de trajet entre les deux pays et dynamiser de fait le commerce.
Le ministre cambodgien des Transports, Sun Chanthol, a fait savoir qu’un train avait pu rallier mercredi la province de Pursat, dans le nord-ouest du Cambodge, à Phnom Penh, circulant sur le dernier tronçon qui restait à achever pour compléter la liaison entre la capitale cambodgienne et la frontière thaïlandaise.
"C'est un jour historique pour notre nation", a déclaré Sun Chanthol, lors de l'inauguration de la ligne Phnom-Penh-Poipet, ville cambodgienne à la frontière de la Thaïlande.
Mais pour permettre au train de franchir la frontière, il reste encore à régler les questions administratives et douanières et le ministre cambodgien des Transports a assuré qu'un accord entre le Cambodge et la Thaïlande devait être signé prochainement.
Une grande partie du réseau ferroviaire -construit par la France durant la période coloniale- avait été endommagée par plusieurs années de guerre civile survenues au moment de la Guerre froide.
Une portion de chemin de fer de 48 kilomètres près de la ville frontalière de Poipet avait été détruite en 1973.
Le Cambodge a un réseau ferroviaire comptant plus de 600 kilomètres de rail qui s’étend de la frontière thaïlandaise au littoral du sud.
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