La Thaïlande admet que la saisie record de kétamine n'en était pas une

Par Lepetitjournal.com Bangkok avec Reuters | Publié le 24/11/2020 à 10:00 | Mis à jour le 24/11/2020 à 16:30
Photo : Bureau de lutte contre le trafic de stupéfiants / Document via REUTERS
Mea culpa thailandais sur une saisie de drogue

Le ministre thaïlandais de la Justice a confirmé mardi que l'annonce par les autorités anti-drogue d’une saisie record de kétamine ce mois-ci était infondée, les tests n'ayant jusqu'à présent révélé la présence d’aucune drogue.

Le ministre de la Justice Somsak Thepsuthin a déclaré que les tests, censés virer au violet en présence de chlorhydrate de kétamine, ont réagi de la même manière au phosphate trisodique - un composé chimique qui peut être utilisé comme additif alimentaire et agent de nettoyage- qui est le seul produit retrouvé jusqu'à présent.

"Il s’agit d’un malentendu que notre agence doit accepter", a-t-il déclaré aux journalistes. "Ce n'était pas une erreur. Ce sont des connaissances nouvelles."

Le ministre a toutefois indiqué que les tests se poursuivaient. Dimanche, 66 des 475 sacs avaient déjà été testés.

La Thaïlande a fait la une des journaux du monde entier le 12 novembre lorsque le Bureau de lutte contre le trafic de stupéfiants (NCB) a dit avoir saisi 11,5 tonnes de kétamine d’une valeur de près de 29 milliards de bahts dans un entrepôt de la province de Chachoengsao, près de Bangkok. 

En médecine, la kétamine est utilisée comme anesthésique ou antidépresseur, mais lorsqu’elle est prise comme drogue récréative, c’est pour pour provoquer des sensations de rêve ou de transe, et parfois des hallucinations.

1 Commentaire (s) Réagir
Commentaire avatar

Chayoun mer 25/11/2020 - 05:40

Cette histoire montre une fois de plus l'incompétence des gens au pouvoir et de la police qui sont juste bons pour arreter les jeunes manifestants. Notons qu'en cette periode où la police est occupée à arrêter les manifestants pro-democratie, les trafiquants se frottent les mains.

Répondre
À lire sur votre édition locale
À lire sur votre édition internationale