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La fille du roi de Thaïlande toujours dans le coma, 3 semaines après son malaise

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Reuters

La princesse Bajrakitiyabha demeure inconsciente plus de trois semaines après s'être effondrée en raison d'un problème cardiaque, a déclaré le palais royal thaïlandais dans un communiqué sur la santé de l'héritière potentielle du trône, âgée de 44 ans.

Selon le communiqué publié par le palais samedi soir, l'aîné des enfants du roi de Thaïlande Maha Vajiralongkorn a perdu connaissance le 14 décembre en raison d'une grave arythmie cardiaque résultant d'une inflammation suite à une infection à mycoplasmes.

"L'état général de la princesse est qu'elle reste inconsciente", a indiqué le palais.

"Les médecins continuent de fournir des médicaments et d'utiliser des équipements pour soutenir les fonctions du cœur, des poumons et des reins et utilisent des antibiotiques tout en surveillant de près son état", a-t-il déclaré.

La princesse Bajarakitiyabha s’est effondrée alors qu'elle préparait ses chiens pour une compétition dans la province de Nakhon Ratchasima, où elle a été soignée en urgence avant d'être emmenée par hélicoptère à Bangkok.

L'incident est loin d'être anodin pour le royaume qui vit sous le régime de la monarchie consitutionnelle et dont une grande partie des habitants reste très attachée à la couronne.

La princesse est en effet l'ainée des trois enfants du roi Vajiralongkorn portant des titres officiels, ce qui la rend éligible au trône en vertu d'une loi de succession de 1924 et de la Constitution du pays, même si la tradition privilégie une sucession masculine.

Le roi Vajiralongkorn n'a pas encore officiellement désigné d'héritier depuis qu'il est monté sur le trône en 2016 et il n'y a eu jusqu’ici aucune discussion officielle sur l’éventualité que la princesse prenne la succession de son père.

La princesse Bajrakitiyabha a travaillé avec les Nations Unies dans le cadre de plusieurs initiatives et notamment comme "Ambassadrice de bonne volonté" pour défendre la cause des femmes victimes de violences. Elle a également œuvré pour le ministère thaïlandais des Affaires étrangères en tant qu’ambassadrice de Thaïlande en Autriche, et ambassadrice non-résidente en Slovénie et la Slovaquie. 

La loi thaïlandaise sur la succession royale stipule que l'héritier du trône doit être un homme, mais un amendement à la Constitution de 1974 stipule qu’une femme de la lignée royale peut monter sur le trône dans le cas où un successeur n'aurait pas été nommé.

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