L'icône de la soul est décédée le 16 août 2018. Retour sur la carrière de cette figure du mouvement des droits civiques et son impact sur la scène musicale néo-zélandaise.
Née en 1942, la voix des plus grands classiques de la soul luttait contre un cancer depuis 2010. Elle s'est éteinte dans sa maison de Detroit aux Etats-Unis. Sa carrière d'une longévité incroyable ainsi que ses titres devenus des classiques pour plusieurs générations ont été la bande-son d'événements cruciaux de l'histoire des Etats-Unis tel que Respect de 1967, hymne du mouvement des droits civiques.
Reine de la soul, elle a été une influence majeure pour des générations. Musicienne hors pair, ses solo de piano et ses accompagnements ont su en faire rêver plus d'un. Bien au-delà de la répercussion de ce personnage sur la galaxie soul, Aretha Franklin a eu un impact incalculable sur d'autres cultures musicales. Du jazz au punk, tous les musiciens ont une affection particulière pour cette femme qui a permis au minorités afro-américaines et à d'autres de se faire une place de choix sur les différentes scènes artistiques.
Comme le rappelle Simon Grigg fondateur néo-zélandais du site Audioculture dans un article de Stuff, Aretha Franklin a eu un impact majeur sur le paysage musical kiwi. Elle a ouvert des perspectives sonores élargies pour les communautés Maori et polynésiennes de Nouvelle-Zélande alors que la scène pakeha était plus investie dans des productions de type rock-progressif.
Marquée par le jazz, le blues et le gospel, la musique d'Aretha Franklin a été porteuse des espoirs et des combats de la communauté noire américaine. Touchant et ouvrant des horizons musicaux divers, elle est une figure majeure de la musique du vingtième siècle.