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Nouvelle-Zélande : des scientifiques font appel à l’IA pour sauver les dauphins Māui

maui dolphin en Nouvelle Zélandemaui dolphin en Nouvelle Zélande
Dauphins parmi les plus rares du monde, le Māui et le dauphin d'Hector, ne vivent qu'en Nouvelle-Zélande.
Écrit par Nicolas Roger
Publié le 6 octobre 2022, mis à jour le 7 octobre 2022

Dauphins parmi les plus rares du monde, le Māui et le dauphin d'Hector, ne vivent qu'en Nouvelle-Zélande.

 

Les dauphins d’Hector vivent principalement autour de l’île du Sud, les dauphins Māui, quant à eux, ne se trouvent que sur la côte ouest de l’île du Nord. Classé vulnérable au niveau national par le système de classification des menaces de Nouvelle-Zélande (NZTCS), la population d'Hector est d’environ 15 000 habitants tandis que le dauphin Māui est classé critique au niveau national. Seulement 54 dauphins ont été recensé en 2021... 

Afin de les sauver, des scientifiques et écologistes de Nouvelle-Zélande ont décidé depuis 2018 d'utiliser un drone alimenté par de l'Intelligence Artificielle (IA) pour repérer, suivre, identifier ces dauphins et finalement les protéger. 

Le projet intitulé MAUI63 (Marine Animal Unmanned Identification, 63 représentant le nombre estimé de dauphins Māui au début de cette initiative en 2018) a été formé par Tane van der Boon, concepteur de logiciels, PDG et responsable technique, Willy Wang, responsable des opérations et passionné de drones, en collaboration avec Rochelle Constantine, responsable de la recherche et la science marine extraordinaire, Professeure agrégée à l’Université d’Auckland.

Leur solution combine une caméra fixe 8K ultra haute définition et une caméra à cardan Full HD avec un modèle de détection d’objets pour repérer les dauphins et un algorithme open-source, développé à l’origine pour la reconnaissance faciale. Hébergé sur Microsoft Azure, il recueille des données qui seront utilisées pour identifier les animaux individuels par la forme et la taille de leurs nageoires dorsales et des rayures et marques sur eux.

MAUI63 prévoit de mettre ses apprentissages et sa technologie à la disposition de la recherche pour d’autres espèces marines, notamment dans le cadre d’un projet potentiel en Antarctique avec le Conseil de l’environnement de l’Union européenne.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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