L’apparition massive de méduses violettes dans les eaux grecques, notamment dans le Pélion et au nord de l’Eubée, inquiète les vacanciers. Bien que leur piqûre ne soit généralement pas dangereuse, elle peut provoquer des réactions douloureuses et nécessite une attention particulière.


Une espèce de méduse dans les eaux grecques
Les eaux limpides de la Grèce cachent parfois des surprises moins idylliques. Cette année, la méduse violette (Pelagia noctiluca), espèce connue pour sa bioluminescence et son venin urticant, s’invite en masse sur les plages du pays, notamment dans le golfe Pagasétique et le nord du golfe d’Eubée. Une présence qui provoque l’inquiétude croissante des baigneurs, contraints parfois de fuir la mer.
Cette méduse, qui évolue habituellement dans les eaux tropicales et tempérées chaudes, est reconnaissable à sa couleur pourpre et à ses tentacules urticants. Son contact peut provoquer une douleur vive comparable à une brûlure, accompagnée de rougeurs, de gonflements, voire de marques en forme de méduse sur la peau. Dans de rares cas, les réactions peuvent être plus graves : nausées, palpitations, difficultés respiratoires, vomissements, voire œdème de Quincke nécessitant une prise en charge médicale immédiate.
Les recommandations
Face à cette recrudescence, les autorités et les experts marins appellent à la vigilance. En cas de piqûre, quelques gestes simples peuvent limiter la douleur et les complications :
- Retirer les tentacules avec des gants ou un objet, pas à mains nues.
- Rincer la zone touchée avec de l’eau de mer (surtout pas d’eau douce).
- Appliquer du froid (glace ou compresses fraîches).
- Utiliser une crème à base de cortisone et éventuellement un antihistaminique en cas de démangeaisons sévères.
- Si les symptômes persistent ou s’aggravent, consulter un médecin ou se rendre dans un centre de santé sans délai.
Alors que les épisodes de prolifération de méduses semblent devenir plus fréquents en Méditerranée — potentiellement liés aux changements climatiques et à la surpêche de leurs prédateurs naturels —, cette situation souligne l’importance de la prévention et de l’information pour garantir la sécurité des vacanciers.
Malgré ces désagréments, les plages grecques conservent leur charme. Mais cet été, vigilance est de mise.
































