La Biennale d’architecture de Venise a ouvert ses portes le 22 mai 2021 avec un an de retard et les participants multiplient les propositions autour de la question « Comment vivrons-nous demain ? » imposée par le commissaire libanais Hashim Sarkis.
Après l'effort apporté suite aux énormes difficultés dues à la quarantaine, un grand rêve collectif s'est réalisé. L'exposition internationale comprend 112 participants de 46 pays, dont la Grèce.
Histoire de la Biennale de Venise
La Biennale de Venise est depuis plus de 120 ans l'une des institutions culturelles les plus prestigieuses au monde. Fondée en 1895, elle compte aujourd'hui plus de 500.000 visiteurs lors des expositions d'art. Sa création date de 1895. Quelques années plus tard, de nouveaux festivals sont nés, notamment ceux de la musique, du cinéma, théâtre…Ce n’est qu’en 1980, que la première exposition internationale d'architecture a lieu.
Le pavillon grec dédié à l'Axe monumental d'Aristote
Le projet architectural a été proposé par un groupe de professeurs de l’Université d'architecture de Thessalonique, composé de Nick Kalogerou Maria Doussis Dimitris Thomopoulos Dimitris Kontaxaki, Sophocles Kotsopoulo et Themistocles Chatzigiannopoulo. Tous, sélectionnés par le ministère de l'Environnement et de l'Énergie pour représenter le pays.
La proposition s’intitule « L'avenue de la Société des Nations - L’Axe d'Aristote à Thessalonique ». Cet axe véritable a été conçu par le français Ernest Hébrard lors des années 1918-1921. C’est également une expression du design urbain européen qui mélange la coexistence culturelle entre habitants et réfugiés. Cette oeuvre représente une réalité qui englobe toute la pyramide sociale. Cet espace intègre des aires publiques, et encourage les événements politiques, les activités culturelles et les contacts entre résidents et réfugiés.
Une proposition grecque qui répond à la problématique de la Biennale 2021
Décrit comme un carrefour multiculturel, l’Axe d’Aristote à Thessalonique répond entièrement à la problématique posée par le commissaire libanais Hashim Sarkis : « Comment vivrons-nous demain ? ».
Une initiative qui doit se multiplier dans les années à venir, mélangeant un contrat social et spatial, obligatoire dans un environnement où règnent les inégalités économiques, sociales et politiques.
Deux expositions parallèles
Lors de cette dix-septième Biennale, la Grèce a voulu marquer le coup. Non pas une, mais deux expositions sont disponibles. L'une au pavillon grec de Venise et l’autre représentant le Bey Hammam dans le quartier d'Aristote.
Le premier thème est représenté sous la forme d'un collage de photo montrant l’Axe d’Aristote sur des surfaces de livrets suspendus, que les visiteurs peuvent visionner comme des souvenirs.
L’exposition de Bey Hamam à Thessalonique sera officiellement inaugurée durant ce mois de juin. Cette oeuvre expose le travail méthodique et minutieux menée à l'Université Aristote de Thessalonique avec la participation d’étudiants grecs spécialement sélectionnés pour l’occasion.
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