

Gerhard Richter, Wald (892/5), 2005, oil on canvas, unframed: 197 x 132 cm, The Museum of Modern Art, New York, Fractional and promised gift of Warren and Mitzi Eisenberg and Leonard and Susan Feinstein, 2006 (c) Gerhard Richter.
C'est la ville de Dresde qui a été à l'origine du projet From Caspar David Friedrich to Gerhard Richter: German Painting. Cette exposition permet de découvrir la peinture allemande de 1800 à nos jours, à travers la confrontation de deux grands peintres. Caspar David Friedrich (1774-1840) et Gerhard Richter (né en 1932 à Dresde).
La récurrence du motif de la croix dans les toiles du premier cité, toiles (Croix dans les Montagnes, Tetschen Altar, 1807-1808) porte à la fois un message religieux, symbole du Christianisme mais aussi d'une expérience spirituelle liée à la contemplation de la nature grandiose, sublimée, magnifiée. Cette vision romantique du paysage évoque un monde où le sentiment domine.
Si le style de Richter a d'abord été influencé par l'Abstraction et l'Art conceptuel, ses peintures témoignent d'un héritage du romantisme allemand et d'un lien complexe à l'image. Les surfaces picturales de Richter dévoilent différentes strates;les couleurs cachées apparaissent sous d'autres couleurs et les teintes évoquent des humeurs contemplatives, des émotions en relation avec un paysage qu'il s'agit de reconstituer mentalement.
* Pour savoir où trouver performArts en France, taper www.trouverlapresse.com puis le titre du magazine et laissez vous guider. Sur le site www.performarts.net, vous pouvez connaître la liste des 45 pays où est distribué ce magazine ainsi que le nom des distributeurs avec les coordonnées téléphoniques.
Nadine Spinoza: trouver les mots
Asier, Open impro (photo Leili Gueranfar)
«Là où la poésie attaque les mots, l'inconscient attaque les images»
Artaud
En mai 2005, Nadine Spinoza nous avait offert, avec son exposition très remarquée White Cube, une réflexion sur l'espace, le temps, sa perception et sur la manière dont nous le ressentons... Une interrogation sur le réel, sur nous-même, plus que jamais au c?ur de cette nouvelle exposition trouver les mots à la galerie Depardieu du 29 juin au 27 juillet 2007. (Vernissage le 28 juin à 18 h)
Sculptures, installations, vidéos, photos, Nadine Spinoza nous entraîne: "L'univers pourrait n'être qu'une «extraordinaire illusion», chacun de nous, artiste ou non, crée son propre monde.
Prendre conscience de cela, le ressentir passe sans doute par une réappropriation du corps. Le monde n'est pas «réel», nous sommes le monde", nous dit Nadine Spinoza en inventant des mots, des objets et des images, des signes...
"Il n'y a ni réel, ni virtuel, il y a ce corps là, et un système de croyances cohérent."
Ph.D. pour (www.lepetitjournal.com - Monaco), jeudi 21 juin 2007


































