Peu importe l'âge, les motivations, les joies, les peines que rencontre un expatrié, la consommation d'alcool est souvent une alliée de taille pour faciliter son acclimatation. Des fiestas jusqu'au bout de la nuit aux afterwork en sortant du bureau, les occasions ne manquent pas pour boire un coup, et pas toujours avec modération? Un article de notre édition de Madrid
Dans "Le Soleil se lève aussi", Ernest Hemingway écrivait à propos de lui-même : "Tu es un expatrié. Tu as perdu contact avec le sol. Tu deviens précieux. De faux standards européens t'ont gâté. Tu te tues à force de boire. Tu te laisses obséder par le sexe. Tu passes ton temps à parler au lieu de travailler". Une description romancée bien évidemment, mais qui peut trouver un écho dans le quotidien de l'expatrié des temps modernes. Tentative d'explications étape par étape.
(Photo tirée du domaine public)
L'effet expat'
Partir à l'étranger implique de profonds bouleversements dans son quotidien et son entourage. Dans le but de se constituer un nouveau cercle d'amis, l'alcool peut favoriser l'intégration dans le pays d'accueil. Eileen et Audrey, 20 ans et 24 ans, étudient en Espagne depuis 2 ans. Habituées aux soirées entre amis le week-end et après les cours, elles donnent leurs avis de spécialistes sur la question. "Je pense qu'en effet on a plus tendance à s'alcooliser ici, du moins plus souvent. C'est surement lié au fait qu'on soit expat d'ailleurs. Il n'y a pas nos familles ici, tout notre temps libre on le passe avec nos amis et on ne refuse jamais un petit coup avec eux", théorise Eileen. Audrey ajoute : "Moi je trouve que ça dépend aussi du niveau d'alcoolisation que tu avais avant ! Sinon je dirais oui, on sort plus on rencontre bien plus de nouvelles personnes, on essaye de s'adapter à leur mode de vie, il y a plus d'occasions de boire un verre...ou deux".
Il y aurait aussi des enjeux culturels pour expliquer cette consommation. Lire la suite -> sur notre édition de Madrid


































