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MA VIE DE TOURISTE – Sonia et Romuald : « Passer nos vacances à Oliva, c’est une façon de revenir aux sources familiales »

Écrit par Lepetitjournal Valence
Publié le 19 juillet 2017, mis à jour le 19 juillet 2017

Pendant la période estivale, Ma vie d'Expat laisse sa place à Ma vie de Touriste. Chaque semaine, une personne ou une famille viendront nous raconter pourquoi ils passent leurs vacances dans la Région Valencienne et ce qui leur plaît. Pour débuter cette série, les franciliens Sonia et Romuald nous parlent d'Oliva.

Sonia et Romuald à Cullera (Photos personnelles)

Sonia, Romuald et leurs deux enfants, viennent de la Région Parisienne et sont en vacances dans la ville d'Oliva depuis le début du mois de juillet. Ils profitent de la maison familiale comme chaque année depuis six ans. Ils apprécient la tranquillité, le beau-temps et voir leurs enfants s'amuser en toute sécurité.

Lepetitjournal Valence : Depuis combien de temps et pourquoi passez-vous vos vacances d'été à Oliva ?

Sonia : Cela fait six ans maintenant que nous passons nos vacances à Oliva, dans la maison que mon beau-père a fait construire.

Romuald : Il y a une dizaine d'année, des voisins d'Oliva ont reprit contact avec des gens de ma famille, notamment ma tante. Nous avions des terrains en Espagne qui appartenaient à mon grand-père. Bon des terrains qui ne valaient pas grand-chose mais comme les prix de l'immobilier avait augmenté légèrement avant la crise des subprimes, ces voisins nous ont dit que ces terrains avaient pris un peu plus de valeur. Du coup mon père est revenu dans la région et sur le terrain qui était le plus proche de la mer, il a fait construire une petite maison dessus, une maison de vacances pour ses enfants et ses petits-enfants.

C'était il y a 10 ans ?

Sonia : Oui un peu moins de 10 ans. Ils ont découvert les terrains il y a 10 ans et le temps de faire construire, nous sommes arrivés juste après.

Romuald : On a essuyé les plâtres, tu te souviens ? Sonia était ravie la première année !

Sonia : Lorsque nous sommes venus la première fois, la maison venait juste d'être terminée et il y avait du plâtre partout ! C'était au mois d'août 2011.

Qu'aimez-vous à Oliva et même plus généralement dans la région valencienne ?

Sonia : La plage et le beau temps ! Et toutes les activités qu'il peut y avoir pour les enfants autour. Nous allons beaucoup à Benidorm faire les activités qui sont proposées. Nous aimons beaucoup les zoos qui sont dix fois plus beaux que ceux que nous avons en France et dont les concepts sont complètement différents. Du coup nous en faisons au moins un chaque année, que ce soit à Valence ou à Benidorm. Et puis il y a tous les parcs aquatiques où nous passons des journées entières là-bas.

Romuald : Comparés à la France où il y a un monde pas possible dans ces parcs, où il faut faire la queue, ici, il y a beaucoup moins de monde et du coup, nous profitons beaucoup plus du tourisme.

Sonia : Mine de rien, à une heure d'Oliva, on peut trouver plein d'endroits différents. Nous avons l'assurance du beau temps surtout, une mer qui est super calme et c'est plutôt sécurisé pour les enfants en bas âge.

Romuald : La plage est superbe !

Sonia : Exactement ! Moi ce que j'apprécie vraiment c'est la plage. Pour avoir eu toutes mes vacances quand j'étais petite sur l'Atlantique où il avait des vagues de malades et des baïnes super dangereuses. Là, d'avoir pied jusqu'à perpète et pouvoir laisser les enfants patauger dans la mer tranquille, je trouve cela rassurant.

Romuald : Et puis la plage est nettoyée, c'est du sable fin.

Sonia : Il y a des jeux pour les enfants tous les 500 mètres. En fait ce que j'aime bien en Espagne, c'est que tout est beaucoup plus adapté pour les familles avec des enfants, partout. Dans les centres commerciaux, il y a des jeux pour les enfants, des petites voitures, des endroits avec des structures gonflables. Il y a beaucoup de choses pour les enfants.

Romuald : Ce qui est assez agréable ici, à Oliva, c'est que nous n'avons pas le sentiment d'insécurité comme on peut l'avoir parfois en vacances. Comme il n'y a pas de grands hôtels, nous sommes vachement préservés. Il n'y a que des familles qui viennent là le weekend. Il y a des touristes mais ce sont généralement des gens du coin ou même des français comme nous qui ont un pied à terre.

Est-ce que ce n'est pas une résidence secondaire un peu trop éloignée de chez vous ?

Sonia : Maintenant que nous prenons l'avion, en six heures porte à porte, nous sommes arrivés. Donc finalement, même si nous prenions la voiture pour aller dans le sud de la France par exemple, nous mettrions quasiment plus de temps.

Romuald : Et cela serait bien plus cher ! Ici, nous avons également la voiture de mon père qu'il nous laisse sur place, donc nous pouvons bouger facilement.

Sonia : Nous avons tout sur place et nous laissons même nos vêtements maintenant. Du coup, nous arrivons presque avec le sac à dos. C'est notre maison de campagne à la mer en quelque sorte !

Romuald : Et puis notre maison est à 300 mètres de la mer et c'est vraiment sympa. Et c'est l'Espagne, c'est la ville de mon grand-père paternel que je n'ai pas connu.

Sonia : C'est une façon de revenir aux sources familiales.

Romuald : Oui voilà ! Nous avons le voisin qui nous raconte aussi un peu l'histoire de ma famille. Sur un autre terrain à coté, il y a une maison construite par mon grand-père. C'est une vieille maison où il n'y a ni eau, ni électricité. Tous les week-ends, il y a de la famille, des cousins qui viennent y passer la journée.

Sonia : Et chaque année on découvre de la famille dans la région !

Et avant la construction de cette maison à Oliva, vous n'aviez jamais repris contact avec l'Espagne Romuald ?

Romuald : Gamin, ado, j'allais en Espagne du côté de Barcelone, sur la Costa Brava, comme un peu n'importe quel jeune. Je n'étais pas plus sensible que ça à l'Espagne. Enfin un petit peu puisque si j'ai fait Espagnol à l'école, c'est avant tout parce que mon père est à moitié espagnol. Là c'est vrai que le fait d'avoir un pied à terre, ça nous fait venir tous les ans et maintenant que les enfants vont à l'école, nous ne pouvons plus partir hors vacances scolaires. Financièrement, cela nous aide aussi pas mal.

Depuis deux ans, vous avez venez les mois de juillet. Est-ce un choix ou est-ce lié à vos emplois respectifs ?

Sonia : Non c'est un choix.

Romuald : On préfère le mois de juillet maintenant pour plusieurs raisons. Déjà parce qu'il fait moins chaud, il fait jour plus longtemps également et c'est une sacrée différence. Mais ce qui nous a fait changer d'avis c'est qu'une année, les enfants ne voulaient pas partir. Ils avaient été trimballés tout le mois de juillet dans la famille en France et arrivés au mois d'août, Sonia et moi étions tout excités de partir en vacances mais eux voulaient rester à la maison. Donc, nous avons réfléchi et nous nous sommes dits qu'il valait mieux à l'avenir partir avec eux en premier pour que les enfants soient contents.

Sonia : Du coup, nous avons découvert les festivités du mois de juillet qui étaient très sympas comme Moros y Cristianos. L'activité n'est pas non plus pareille au niveau du village et même sur la plage il y a moins de monde.

Romuald : C'est un peu plus calme mais là où nous sommes, ce n'est pas non plus très touristique. Il n'y a pas de grands hôtels.

Avez-vous vos traditions, vos rituels ?

Romuald : La grasse mat' le matin ! (ils rient)

Sonia : Depuis 3 ou 4 ans, ce que nous faisons chaque année c'est le restaurant Los dos Llunes qui a une piscine. Après avoir pris un repas le midi ou le soir, l'accès est gratuit pour la piscine. Jusqu'à 17 ou 18 heures, il n'y a absolument personne et c'est juste génial. Au pied, il y a des toboggans, un mini-golf et un petit trampoline. Nous arrivons vers midi ou 13 heures, nous déjeunons là-bas et nous passons la journée tranquille au bord de la piscine. La nourriture est vraiment bonne en plus ! Ça c'est vraiment devenu notre rituel. Nous le faisons une ou deux fois pendant le séjour systématiquement. Nous allons également au moins un fois à Cullera.

Romuald : Il y a un grand parc aquatique à Cullera, l'Aquopolis, avec des grands toboggans. C'est adapté à tous les âges. Et puis le Bioparc à Valence où nous allons en général à chaque vacance.

Faites-vous des visites dans la Région Valencienne ?

Sonia : Jusqu'à présent, nos enfants étaient encore trop petits pour ça. Pour partir, il fallait se trimballer les couches, les biberons, penser aux médicaments, etc. Maintenant qu'ils sont un peu plus grands et autonomes, on va pouvoir visiter un peu plus. Pendant ces vacances, nous sommes partis quatre jours pour faire du camping dans le nord de l'Espagne. Nous en avons profité pour passer par Barcelone parce que j'avais très envie de visiter cette ville. L'année prochaine, j'aimerais bien aller jusqu'à Madrid ou bien plus dans le sud.

Donc l'année prochaine, on vous retrouve à Oliva ?

Romuald : Oui, il y a des chances !

 

Vous êtes en vacances dans la Région Valencienne ? Vous la découvrez pour la première fois ou au contraire, cela fait des années que vous revenez et elle n'a plus de secrets pour vous ? Vous souhaitez témoigner de votre expérience en tant que touriste dans cette région ? Contactez-nous à l'adresse suivante : valence@lepetitjournal.com

 

Shirley SAVY PUIG (lepetitjournal.com/valence) Jeudi 20 Juillet 2017 
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Publié le 19 juillet 2017, mis à jour le 19 juillet 2017

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