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Retour vers le futur (Valencia CF 2 - 1 Celta Vigo)

Geoffrey Kondogbia pris dans l'étau du CeltaGeoffrey Kondogbia pris dans l'étau du Celta
© www.valenciacf.com
Écrit par Francisco Puig Diaz
Publié le 9 décembre 2017, mis à jour le 18 février 2021

Après avoir subi sa première défaite de la saison la semaine dernière sur la pelouse de Getafe, le Valencia CF revenait à Mestalla en espérant renouer avec la victoire face au Celta de Vigo, auteur d’un match nul honorable face au FC Barcelone lors de la précédente journée. Face à un rival inférieur, les Ches ont complètement déjoué mais remportent néammoins les 3 points.

Un Valencia en-dessous, mais qui marque

Simone Zaza voulait rassurer Mestalla Après avoir déclaré à la presse italienne qu’il ne comptait pas passer sur le billard avant la fin de la saison pour soigner son ménisque, le natif de Policoro a montré sur le terrain qu'il était en pleine possession de ses moyens et que ses coéquipiers pouvaient compter sur lui. Les supporters venu braver cette nuit fraîche de décembre l'ont beaucoup applaudi à chacune de ses prises de balles et lors de ses pressings.

Les supporters ont bravé la fraîcheur de la nuit

Après un tir sur le poteau en début de rencontre, les joueurs de Marcelino ont dû faire face à une défense très haute du Celta Vigo, solution mise en place par leur entraîneur Juan Carlos Unzue pour déjouer les contres des ches.

La défense du Valencia à perdu de sa superbe depuis le début de saison, et le Celta s’est procuré de nombreuses occasions en début de rencontre, à l’image de ce centre tir de Sisto qui a frôlé la lucarne de Neto, auteur d’un très bon match encore une fois.
Vezo titularisé dans l’axe de la défense valencienne montrait des signes de carences défensives et bien souvent les joueurs du Celta ont profité des brêches qu’il pouvait laisser, notamment lors de ses replis défensifs.

Nonobstant, le Valencia reprenait le contròle de la balle au quart d’heure de jeu mais pêchait sur le dernier geste ou la dernière passe. Montant de plus en plus sur le côté droit de l’attaque, Martin Montoya se montrait imprécis sur ses centres. Sur les contres, Moreno et Zaza se retrouvait souvent isolés pour pouvoir mener à bout une action correcte.

Après plusieurs alertes successives devant le but du Celta, Zaza, ouvrait la marque sur un corner tiré par Dani Parejo, d’une tête croisée en pleine lucarne. (1-0, 27e minute).

Zaza a retrouvé le chemin des filets

Une défense trop tendre et trop sûre d’elle

Menés au score, le Celta devait ouvrir plus sa défense, placée déjà bien haut sur le pré, la rendant ainsi plus vulnérable aux contres. Enfin c’est ce qu’on aurait pu espérer. Mais le manque de pressing adverse leur a permis de procurer quelques actions chaudes, forçant Neto à s'employer, à l’image de ce paradon sorti de nulle part (34e minute).

Dans cette rencontre, le gardien che a souvent été laissé seul par sa défense, soyons honnêtes. Dès les premières secondes de la deuxième mi-temps, Montoya et Gaya ont manqué leurs interventions, Parejo n'a pas pressé et Iago Aspas a pu tranquilement crucifier le gardien brésilien. (1-1, 46e minute).

Malgré ses nombreuses intervention, Neto n'a rien pu faire lors de l'égalisation du celta

Le but semait le doute dans les travées du stade et sur la pelouse. Le milieu de terrain du Valencia perdait la tête, les transmissions ne se faisaient plus. C’est comme si le club avait voyagé dans le temps, une année en arrière : les passes ne s'enchaînent plus, les fautes se multipliaient et les attaquants erraient comme des âmes en peine.

L'arbitre à la rescousse

Si l’arbitre aura longtemps été en défaveur des Valenciens, c’est à dix minutes de la fin qu’il allait prendre une décision pour le moins litigieuse. Sur un contact complètement anodin de Tucu sur Nacho Gil dans la surface, Jose Munuera Montera signalait le point de penalty. Un contact très léger que beaucoup de ces confrères n’auraient même pas pris la peine de siffler. Parejo transformait la sentence, même si Ruben Blanco semblait avoir détourné la frappe (2-1, 80e minute).

Dani Parejo, chanceux sur son penalty

Durant les dix minutes suivantes, les ches retrouvaient enfin leur jeu, le pressing et les contres qui leur ont si bien réussi depuis le début de la saison. Trop tard peut-être, mais l’essentiel était assuré.

Lors de la conférence de presse, Juan Carlos Unzué n’a pas caché sa déception sur l’issue de la rencontre : “Je suis déçu par le résultat. On a tout fait pour égaliser. Je suis cependant satisfait du match de mes joueurs et je ne peux rien leur reprocher. Je n’ai pas vraiment vu de mon banc si c’était penalty ou non.

Je n’aime pas parler d’arbitrage. Mais il y a eu d’autres fautes semblables dans leur surface qui n’ont pas été sifflés.

La presse sait que ce n’est pas la première fois que ça arrive et pour l’instant ce genre de décision sont souvent en notre défaveur.”

Marcelino n’a pas voulu s’épancher sur la polémique arbitrale : "Nous avons eu beaucoup d’occasions, et nous avons remporté une rencontre très importante face à un adversaire compliqué qui a mis un gros pressing. Nous avons été très bons lors de la première période mais leur égalisation a semé le doute.

Je n’ai pas la sensation que nous jouions moins bien qu’il y a un mois et que les blessures nous portent préjudice.

Notre équipe est sur une dynamique incroyable. On est toujours invaincus à Mestalla et deuxièmes au championnat. Meme dans les moment difficile comme aujourd’hui, on sait rester humbles. Chaque victoire est difficile. N’oublions pas que le Celta a fait match nul à Barcelone."

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