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Un Valencia CF épique tient tête au Barça (1-1)

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Le Français Geoffrey Kondogbia.
Écrit par François Miguel Boudet
Publié le 27 novembre 2017, mis à jour le 27 novembre 2017

Le 1er et le 2e de la Liga se sont livrés un duel fou, marqué par une énorme erreur d'arbitrage et rythmé par une ambiance fabuleuse à Mestalla. Valencia CF a tenu le Barça en échec (1- 1) au terme d'un match remarquable de tension et de suspense. Les deux équipes restent invaincues et le VCF continue de croire en sa chance cette saison malgré les blessures qui s'accumulent. 

 

L'hommage émouvant à Jaume Ortí

Depuis fort longtemps, Valencia n'avait vécu une telle attente avant un match de Liga. Dauphins du Barça et invaincus, les Blanquinegros n'avaient rien à perdre contre le leader blaugrana. Dès 17h, l'aficíón s'est massée en nombre pour attendre le bus de l'équipe, à tel point que le chauffeur a dû se frayer un chemin avec les plus grandes peines du monde. Oui, ce match fleurait bon les partidazos de l'époque de Jaume Ortí, président le plus titré de l'histoire che décédé en milieu de semaine. Avant le début du match, la minute de silence en son honneur s'est transformée en émouvante minute d'applaudissements. Mestalla incandescent était prêt. Et le Valencia CF ?

 

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Un but fantôme qui fait polémique

Après le « botellazo » de la saison dernière et les multiples erreurs d'arbitrage qui avaient émaillé la rencontre, Mestalla a une nouvelle fois le théâtre d'une polémique qui, on n'en doute pas, fera beaucoup parler à la fois les supporters du Barça mais aussi les pros-vidéo. Comment ni l'arbitre central ni le juge de ligne n'ont pu voir que ce ballon relâché par Neto n'avait pas franchi la ligne ? Les Culés ont eu beau réclamé -à raison- que ce but soit validé, rien n'y a fait. Au cours d'une mi-temps de très niveau, certainement la meilleure en Liga cette saison (79% de possession sur les 45 premières minutes), le Barça méritait de traduire cet avantage au tableau d'affichage mais... pas vu pas pris. Et en dépit de ce « but fantôme », les Blaugrana n'ont guère inquiété le gardien brésilien (aucune frappe dans la surface de réparation), malgré une pression étouffante. 

 

Et soudain... le réveil che !

 

De retour des vestiaires, c'est un Valencia véritablement transfiguré qui a émergé petit à petit. Éteint par le bloc barcelonais, Geoffrey Kondogbia a soudain retrouvé sa grinta et son influence dans le jeu che. Le milieu blanquinegro a donné le tempo à son tour. Le côté droit culé a été pilonné par Gonçalo Guedes et José Gayà, jusqu'à ce que Nélson Semedo craque et laisse échapper le canterano dont le centre au cordeau trouvait Rodrigo Moreno pour inscrire un but, il faut bien le dire, inespéré. Au passage, la célébration de l'attaquant, se coiffant d'une perruque orange à la manière de Jaume Ortí un soir de titre restera comme une des images marquantes de cette folle soirée. 

 

Les Blanquinegros tenaient les Blaugrana en respect. Les minutes s'égrainaient et cet avantage résistait. Mais comme souvent, la magie est sorti du pied de Lionel Messi. Un ballon, ou plutôt un diamant 24 carats, de l'Argentin a pris la défense ché, jusqu'alors impériale, à revers pour trouver le pied gauche de Jordi Alba qui reprenait de volée pour égaliser. Plus tendu que jamais, le match aurait pu basculer d'un des deux côtés. Andreas Pereira puis Simone Zaza ont eu la balle de la victoire au bout du pied mais le but s'est refusé à eux. Qu'à cela ne tienne, ce match nul conforte les certitudes valencianistas qui a toutes les raisons de croire en son destin. 

 

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Un mois de décembre gâché par les blessures

Les heures qui ont suivi le coup de sifflet final ont été moins douces du côté du VCF. Dès la fin du match, Mateu Alemany a expliqué que Gonçalo Guedes avait joué blessé et serait indisponible un mois pour soigner un orteil cassé. Lundi matin, c'est Jeison Murillo qui a dû rejoindre Munich pour établir un diagnostic tout aussi déprimant : au moins 6 semaines sur le flanc pour opérer une hernie. Si l'on ajoute le mal de dos chronique d'Ezequiel Garay, sorti dans le money time, et le genou de Simone Zaza qui grince depuis quelques temps, Valencia a de quoi se faire du souci. Venu assister au match, Peter Lim doit rencontrer Marcelino en début de semaine pour évoquer le mercato d'hiver (on parle d'un renfort par ligne) puis aller à Paris mercredi pour évoquer le dossier Gonçalo Guedes avec les dirigeants du PSG. 

Mais les incertitudes sur le physique de plusieurs cadres ne sont finalement que peu de choses quand on regarde les performances blanquinegras depuis 3 mois. Il a fallu du temps et de la patience mais on peut le dire haut et fort avec certitude : tornem !

François Miguel Boudet
Publié le 27 novembre 2017, mis à jour le 27 novembre 2017

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