

Désillusion pour les joueurs de Marcelino. Comme au match aller, les ches auront fait belle figure durant le premier quart d’heure... Avant de céder puis s’écrouler en seconde période. La "reAmuntada" n’aura pas eu lieu.
Un départ parfait avant la douche froide
Au coup d’envoi, il suffisait de deux buts pour que les blanquinegros puisse se qualifier pour la finale. Dès les premiers instants, la plupart des offensives ches se concentrent sur le flanc droit de la défense d’Arsenal.
En guise de cadeau d’anniversaire, Rodrigo délivre une offrande à Kevin Gameiro, qui donne l’avantage au Valencia CF. Derrière l'international espagnol envoie un missile qui passe à quelques centimètres de la lucarne de Petr Cech. Le tournant de la rencontre.

Ce soir, les Gunners auront fait parler la poudre sur leurs rares ballons offensifs. Après deux dégagements loupés en plein axe par la défense centrale valencienne, Aubameyang crucifiait Neto d’une reprise de volée aux abords de la surface.
Pris à leur propre jeu
Sur un plan purement comptable, l’égalisation des joueurs d’Unai Emery ne changeait pas grand-chose. Il restait encore plus d’une heure de jeu et toujours deux buts à marquer que les valenciens se qualifient pour la finale. Mais l’égalisation anglaise a eu un effet dévastateur sur les joueurs mais surtout sur les supporters qui peuplaient les travées de Mestalla.

Le but d’Arsenal a jeté un froid sur le stade. Alors que Mestalla poussait les joueurs à livrer le meilleur d’eux même, l’illusion d’une remontée épique, comme l’avaient fait Liverpool et Tottenham en Champions League, a abandonné la mythique enclave Valencienne.
Sur le terrain, les débats s’équilibraient, mais le Valencia CF poursuivait à se livrer vers l’avant. Les minutes passaient péniblement, emportant avec elles les dernières illusions ches. Lacazette donnait l’avantage aux Gunners. Valencia devait maintenant marquer 4 buts mais ne s'avouait pas vaincu.
Une défaite lourde de conséquences
Partis au casse-pipe en se livrant à corps perdu vers l’avant, la défense che s’est mué en passoire. Les statistiques parlent d’elle-même : Arsenal a tiré 10 fois et marqué 4 buts… contre 17 tirs ches pour 2 buts.
C’est le syndrome valencien cette saison. Les occasions sont là, mais l’efficacité manque. Ce soir, tous les joueurs auront été tour à tour hésitants, puis trop pressés… en résumé, toujours a contre-temps dans les moments clés de la rencontre.

Unai Emery aura remporté la partie tactique sur les deux matchs, en prenant de revers la stratégie de Marcelino de la façon la plus ingénue qui soit : laisser le ballon aux valenciens et attendre le bon moment pour accélérer, trouver l’intervalle et perforer la défense adverse. Sur les deux manches, les gunners auront marqué la bagatelle de 7 buts à la 2e meilleure défense du championnat espagnol.
La défaite sera très dure à digérer pour l’équipe, cela ne fait aucun doute. Se ressaisir en championnat ce dimanche est essentiel pour préparer au mieux la finale de Copa del Rey face à un Barcelone au mental fragile. La 4e place est encore possible, d’autant plus que Getafe affronte les catalans au Camp Nou. A Marcelino de trouver les mots pour remobiliser ses joueurs.
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