C’est dans des conditions dantesques que le Valencia CF a assuré sa qualification pour les demi-finales d’Europa League face à une équipe de Villarreal remaniée. Toni Lato et Dani Parejo auront marqué les deux buts de la rencontre. Valencia affrontera Arsenal pour une place en finale.
Douche froide pour Villarreal
Quasiment qualifié au coup d’envoi de la rencontre après sa victoire acquise dans les dernière minutes au match aller, le Valencia CF aura appuyé durant les 10 premières minutes de chaque mi-temps pour faire plier un Villarreal plus enclin à assurer son maintien en première division qu’à oser espérer un miracle pascal.
Dans un stade de Mestalla vidé de ses supporters (à cause de la pluie et de la Semana Santa), Marcelino a peu remanié son effectif. Il l’avait annoncé en conférence de presse d’avant-match : pas question de se faire surprendre en jouant le match nul. Seule la victoire compte.
Grand bien lui a pris, car dès les premiers instants, ses joueurs ont effectué un gros pressing sur le but d’Andrés Fernández. Des efforts récompensés à la 12e minute avec l’ouverture du score de Toni Lato, parfaitement servi par Guedes.
Entre imprécision et précipitation(s)
Avec une qualification en poche dès les premières minutes, les blanquinegros ont baissé en intensité. Seul Guedes prenait un malin plaisir à multiplier dribbles et percussions sur le jeu espoir Roumain Andrei Ratiu.
Les minutes passaient tranquillement et un nouveau protagoniste allait tirer son épingle du jeu : la pluie. Redoublant d’intensité, les précipitations ont empêché le milieu Valencien d’organiser correctement le jeu. Associé au capitaine Parejo au milieu de terrain, Carlos Soler n’est jamais rentré dans son match et a été remplacé sur blessure par Paulista à la mi-temps.
Dix minutes après la reprise, une faute aux abords de la surface de Villarreal permettait à Dani Parejo d’aggraver le score, après avoir vu sa frappe déviée par le mur mourir dans les filets. Les ches ont ensuite assuré leurs arrières. Marcelino pouvait même en profiter pour faire souffler Parejo (remplacé par Coquelin) et Guedes (en faisant entrer Kang-in Lee).
Quelque chose devait clocher
Tout ne pouvait pas être parfait ce soir.
Guedes et Gameiro ne se sont jamais trouvé. Pourtant, le français a usé de courses et appels pour se démarquer. Il aura disposé de deux bons ballons, mais il a dû les chercher et se décalant dans une position plus axiale.
Hochant la tête de dépit, le français ne semblait pas prendre les bonnes décisions quand le ballon arrivait à ses pieds. Quant à Santi Mina, il aura été transparent.
L’attaque sera le problème principal de Marcelino pour espérer une qualification en finale face à Arsenal ? Que nenni ! En fin de rencontre, Francis Coquelin, coupable d’une faute de main, récoltait un carton jaune sévère le privant de la demi-finale aller. Avec Kondogbia out jusqu’à la fin de la saison, Marcelino va devoir sacrifier Carlos Soler ou Daniel Wass pour armer le double-pivot de son traditionnel 4-4-2.
Avec trois matchs de Liga (Betis, Atletico de Madrid et Eibar) à disputer avant le choc face à Arsenal, Marcelino va devoir composer avec un effectif réduit sans pour autant abandonner la lutte pour la 4e place de Liga. Il reste moins de dix rencontres avant la fin de la saison. Dix finales pour faire de cette année du centenaire une année inoubliable.