Le Valencia CF s’impose d’une courte tête pour ce quart de finale aller de la Copa del Rey. Les joueurs de Marcelino auront mis 60 minutes à trouver leurs marques et se seront trop dépensés physiquement face au 17e de la Liga.
Un Valencia sans jambes face au pressing d’Alavès
Parti avec un onze de gala, Marcelino espérait tuer le match le plus vite possible. Et pourtant c’est bien Alavès qui a donné le tournis à la défense Che en 5 minutes. Tout d’abord en profitant d’une passe trop peu appuyée de Montoya bien mal exploitée par Sobrino et ensuite par un tir sur le poteau de Hernán Pérez.
Seul Guedes semblait en jambe côté valencien. Et encore... Les envies du portugais ont vite été freinés par des fautes à répétition. De l’autre côté de l’attaque, Vietto et Zaza multipliaient les courses mais sans trouver le balon. Les seules occasions du Valencia venaient de tir lointains ou de corners.
Je n’ai pas réussi à convaincre les joueurs de l’importance de ce match.
Le cuir avait bien du mal à circuler entre les blanquinegros qui semblait se compliquer la tâche au lieu de jouer simple en cherchant le couloir. Pas de profondeur, pas de vitesse sur les contres et des pertes de balles trop rapides : beaucoup trop de problèmes pour pouvoir inquiéter des basques bien en place.
Un réveil beaucoup trop tardif
Plus entreprenants en seconde période, les valenciens se rapprochaient de la surface adverse et se procuraient plusieurs bonne actions. L’entrée de Rodrigo semblait donner plus de poids au phases offensives des Ches. Les joueurs d’Alaves choisisaient de durcir le ton en espérant calmer les ardeurs des locaux et en profitant de la permissivité de l’arbitre.
Contre le cours du jeu, Sobrino récupérait un ballon à 30 mètres du but de Jaume et expédiait un missile en pleine lucarne. Il ne restait plus au Basques de jouer la montre, chose qu’ils ont fait à merveille pendant les 25 minutes restantes.
De manière encore plus inexplicable arrivait le but égalisateur. Sur un des nombreux centres ratés de Guedes, Siviera, trop avancé sur sa ligne et surpris par la trajectoire de la balle, poussait le ballon dans ses filets sur une faute de main.
Une dépense physique qui risque de couter cher
Sur les 15 minutes suivantes, c’est un véritable raid qui a eu lieu sur le but adverse. Finalement Rodrigo parvenait à trouver le but délivrant Mestalla et mettant le Valencia CF dans une position favorable pour le match retour.
On a l’avantage pour le match retour, mais il faudra marquer un but là-bas pour assurer la qualification.
Marcelino espérait sans aucun doute plier la qualification pour les demis-finales ce soir. En faisant jouer une grande partie de ses titulaires habituels, le coach asturien aurait voulu bien plus qu’un avantage d’un but. Certes le résultat est favorable, mais le match retour aux Pays Basque s’annonce bouillant et très engagé.
Pour ne rien arranger, l’équipe se rendra à Las Palmas ce week-end. Un des déplacements les plus longs de la saison pour les joueurs et qui ajoutera encore de la fatigue à leurs jambes. Espérons que l'équipe ramènera les 3 points pour que la victoire de ce soir ne reste pas en travers de la gorge.
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