Valencia reste en alerte face aux pluies torrentielles. Si la nuit s’est déroulée sans incidents majeurs, plusieurs écoles situées en zones sensibles resteront fermées mardi 30 septembre.


La tempête s’accroche au littoral méditerranéen. À Valence, la mairie prolonge les mesures d’urgence décrétées dimanche. La nuit a été calme, sans dégâts notables, mais l’AEMET relève l’alerte : de jaune, elle passe à orange pour ce mardi 30 septembre.
Reprise des cours à Valencia, sauf dans les zones à risque
Demain, les élèves valenciens reprennent le chemin des classes. Pas tous : les établissements situés en zones inondables, ceux touchés par la DANA et ceux du front de mer — Natzaret, Malva-rosa, Cabanyal-Canyamelar, Pinedo et El Saler — resteront portes closes, par précaution.
Un dispositif d’urgence renforcé
Le Centre de coordination opérationnelle municipale (CECOPAL), activé depuis dimanche, reste en alerte. Les forces de police et les pompiers ont été déployés dans les zones les plus sensibles, notamment à La Torre, où un canal d’irrigation a débordé dans la nuit, coupant brièvement un accès routier avant un retour à la normale.
Les sans-abri n’ont pas été oubliés : les CAES (Centres d’urgence sociale) ont tourné à plein régime et la mairie a ouvert, en renfort, le centre climatique du Carme ainsi que le polideportivo de Benimaclet.
De plus, la mairie maintient le gel d’une large partie de ses services. Écoles et centres occupationnels restent fermés, tout comme les bibliothèques, parcs, jardins et cimetières municipaux. Exit aussi les activités sportives, culturelles et les marchés ambulants. Pour les agents municipaux vivant hors de Valencia, le télétravail s’impose, afin de limiter les trajets sous la pluie.
La maire appelle à limiter les déplacements
« Les heures les plus compliquées pourraient survenir cet après-midi et ce soir », avertit la maire María José Catalá, qui en appelle à la prudence et au suivi des canaux officiels. Pour l’heure, les pompiers n’ont relevé aucun incident majeur. Et si Valencia a évité le pire, c’est aussi parce que la ville roule au ralenti : avec un trafic réduit de moitié, elle s’offre un peu d’air face à la tempête.
Sur le même sujet













