Depuis quelques jours, une mini série en trois épisodes consacrée à la tenniswoman japonaise Naomi Osaka a fait son apparition sur Netflix.
À l’approche des JO, il semblait naturel que la plateforme nous propose des portraits de grands sportifs. La série n’évoque que très peu le rapport de la jeune athlète avec le Japon, mais nous permet de mieux la comprendre.
« Qui suis-je si je ne suis pas une bonne joueuse de tennis ? » La question de l’identité est pourtant partout dans la série. On y voit Naomi se débattre avec les différentes images que sa famille, le grand public ou les médias projettent sur elle. De son enfance à l’US Open 2020 en passant par ses matchs contre Coco Gauff et son implication dans les protestations Black Lives Matter… on assiste en accéléré à la vie très codifiée de la jeune femme, mal à l’aise d’être sans cesse en représentation.
Les thématiques abordées intéresseront autant les fans que ceux qui ne connaissent pas la joueuse. Parmi celles-ci : les sacrifices liés au sport de haut niveau, l’isolement créé par la célébrité, le deuil, le dépassement de soi, la recherche d’identité…
Trois épisodes bien écrits, mêlant images de matchs, musiques intenses et moments intimes où Naomi filme seule ses réflexions, nous accrochant jusqu’au dénouement.
La série est disponible en français ou en langue originale sous-titrée.