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Japon : la soie d’araignée synthétisée, une matière plus écologique

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Publié le 7 mai 2019, mis à jour le 7 mai 2019

De jour en jour, le Japon ne cesse de progresser dans sa recherche sur les produits biodégradables. Une start-up nippone a réussi à synthétiser la matière produite par les araignées pour en faire un fil résistant et eco-friendly.

 
Spiber est une entreprise située à Tsuruoka dans le nord de la péninsule japonaise. Elle a récemment réussi à synthétiser la soie d’araignée connue pour sa résistance à toute épreuve. Les chercheurs estiment qu’un centimètre carré de toile peut supporter un poids de 45 tonnes. Elle serait 5 fois plus résistante que l’acier. 
 

Plusieurs corps étrangers, dont l’armée américaine, ont commencé à tester des gilets pare-balles ultra-résistants composés de fil de soie d’araignée, produit par des vers à soie génétiquement modifiés. 
 

La start-up japonaise faisait partie d’un projet du gouvernement consistant à rechercher les matériaux de demain, plus résistants et plus responsables écologiquement. Les recherches sur la soie d’araignée ont été fructueuses à cause de la qualité de la fibre de la matière, les chercheurs ont donc directement cherché à la synthétiser pour une utilisation humaine. 
 

D’après NHK, les chercheurs pensent que cette matière pourra être « utilisée dans de nombreux domaines comme la carrosserie des voitures (…) ou le cheveu synthétique ». Solide et légère, elle est testée en ce moment par l’entreprise sur un vêtement fabriqué à partir de cette fibre. 
 

Malgré tout, il reste quelques recherches à faire. Même si elle a réussi à être synthétisée, elle n’a pas encore les propriétés de la soie naturelle et reste donc moins résistante que celle produite par les araignées.  
 

D’ailleurs, les chercheurs japonais se penchent sur une nouvelle matière plus respectueuse de l’environnement, le pays cherchant à soutenir financièrement les entreprises qui recherchent de nouveaux matériaux eco-friendly. C’est donc pour le plastique que la question se pose. 
 

Selon la WWF, plus de 310 millions de tonnes de plastiques ont été produits en 2016. La quantité de plastiques présente dans les océans pourrait doubler d’ici deux ans d’après l’ONG. Rien qu’au Japon, ce sont 9,64 millions de tonnes, qui sont utilisés chaque année. 
 

Trois entreprises (italienne, allemande et japonaise) essaient de développer un plastique biodégradable, soluble dans l’eau. Le but est donc de réduire l’immense pollution se trouvant dans nos océans. 

 

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