Jusqu’à la fin de la semaine, nous allons nous promener dans une région méconnue et souvent mal-aimée de Thaïlande. Pourtant, l’Isan est bien plus qu’une ancestrale terre agricole et elle le revendique.


Certains l’écrivent Isan, d’autres Isaan. Il y a encore bien des orthographes possibles. Dans la région, on ne parle pas thaï mais la la vue locale. La langue d’un peuple qui fût khmer puis lao, avant de devenir thaï en 1935. Alors l’orthographe…
Combien sont-ils d’ailleurs à véritablement maîtriser l’orthographe, dans une région dénigrée, parce que pauvre et agricole. Une région du nord-est du pays, qui accueille le tiers de sa population sur un tiers de sa superficie. Le « grenier de la Thaïlande », tant son histoire et ses quelques richesses sont celles de la terre.
Mais voilà que ce grenier bouge, change, s’éveille. Les jeunes générations ne sont plus celles dont les jeunes filles étaient vouées à la prostitution pour nourrir leurs familles. Ces nouveaux jeunes font des études. Leurs connaissances associées aux savoir-faire de leurs parents pourraient, demain, faire des étincelles. Son économie est en train de devenir la deuxième du pays et cela pourrait durer.
Nous allons donc parler de l’Isan jusqu’à la fin de la semaine. Nous allons parler politique, social, économie solidaire, entraide et avenir. Nous allons rencontrer ceux qui, chacun à leur manière, s’investissent dans un futur heureux pour une région qu’ils aiment. Suivez-nous, le voyage commence.
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