En cette rentrée, nous voulions présenter Bangkok Accueil à ceux qui ne connaissent pas l’association et préciser son rôle, ses missions et son fonctionnement à ceux qui la connaissent déjà.


Ils sont venus en force. C’est ça Bangkok Accueil, une escouade de bénévoles bienveillants. Estelle Bouat, vice-présidente, Quentin Didier, secrétaire en charge de l’accueil, et Feriel Tiar, responsable du pôle communication, ont conjointement répondu à nos quelques questions.
lepetitjournal.com : Quelle est l’histoire de Bangkok Accueil ?
Bangkok Accueil : L’association est née en 2001 avec pour objectif d’accélérer l’intégration sociale des expatriés français, francophones et francophiles. Parce que le secret d’une expatriation réussie c’est s’intégrer dans son nouvel environnement et, pour le conjoint qui éventuellement ne travaille pas, avoir une occupation. Pour cela, nous proposons des activités en semaine, des sorties, des activités régulières, des événements culturels, gastronomiques. Nous organisons également des soirées et des week-ends qui ont pour but de faire se rencontrer les familles. Pour résumer, nous sommes un accélérateur de lien social.
Il est important pour les parents que leurs enfants s’intègrent bien et vite
Vous avez une cible particulière parmi tous les expatriés ?
Il y a entre 20 et 40.000 Français en Thaïlande mais nous nous adressons prioritairement à ceux qui arrivent. Nous comptons aujourd’hui 280 membres dont 180 familles et une centaine d’individuels. Les familles sont fondamentales car il est important pour les parents que leurs enfants s’intègrent bien et vite.

Pourquoi les familles et les autres expatriés ont-ils besoin de vous ?
Il y deux situations distinctes dans l’expatriation. Lorsque le choix est partagé par la famille, les choses sont plus faciles. Parfois, certains membres de la famille n’ont pas choisi cette nouvelle vie totalement différente de la précédente. Parfois, pour le conjoint accompagnateur, les choses sont difficiles. Pour les enfants aussi. Ce sont ceux-là qui ont le plus besoin de nous. Il y a aussi la barrière de la langue à prendre en compte, notamment en Thaïlande.
L’expatriation n’est pas qu’une chose facile
Vous vous considérez comme l’un de leurs liens avec la France et leur culture ?
Nous sommes tous attachés à l’endroit d’où nous venons. Quand on a un souci, on veut revoir des gens avec qui on a des affinités culturelles fortes, et manger ce qui nous rappelle la maison. Tout cela est rassurant et permet de surmonter les peines liées à l’expatriation. La majorité de nos membres a entre 40 et 65 ans. Leurs parents vieillissent et ce n’est pas toujours simple d’être loin d’eux. Des gens qui ont les mêmes problématiques peuvent en parler ensemble.
L’expatriation n’est pas qu’une chose facile. C’est dans le cycle de cette vie particulière d’aller parfois un peu moins bien, comme toujours dans la vie. En expatriation, on est en relation avec des gens avec qui on n’aurait jamais été en contact dans une autre vie et ça peut faire du bien.

On vous entend parfois dire « il y a ce que nous sommes et ce que nous ne sommes plus ». Quel est le sens de cette phrase ?
Nous avons été créé pour accompagner les conjointes accompagnatrices. Ce n’est plus aussi simpliste que ça aujourd’hui. Beaucoup s’installent ici sans contrat d’expatriation. L’expatriation a changé. Beaucoup d’accompagnateurs ont conservé leur activité et la pratiquent en ligne. Il y a aussi de plus en plus d’hommes dans l’association. Parmi nos bénévoles, des époux de femmes expatriées pour raisons professionnelles prennent des postes à responsabilités. Les années passant, les profils sont plus variés chez les membres. Ce n’est plus un public féminin oisif. On a changé la façon de s’occuper. À travers nos activités culturelles, sportives, de découverte de la culture du pays, nos visites, nos grands événements festifs pour se retrouver, tout le monde peut y trouver son compte.
Vous ne vous adressez qu’aux Français et francophones ?
Pas uniquement. Nous entretenons des relations privilégiées avec des universités pour accompagner des étudiants francophiles et, nous l’espérons, bientôt francophones. Nous organisons des ateliers de conversation. Nous les aidons à se roder pour qu’ils puissent devenir, par exemple, guides touristiques.
Nous soutenons également quelques projets caritatifs.
Bangkok Accueil vous fixe son rendez-vous de rentrée le vendredi 3 octobre, de 9h à 14h, au Novotel Sukhumvit 20. Il vous en coûtera 900 bahts si vous n’êtes pas membre. Si vous adhérez sur place, alors, comme les membres plus anciens, vous serez invités.
Pour en savoir plus sur l’association et ses activités, rendez-vous sur le site de Bangkok Accueil :
https://www.bangkokaccueil.com/
Bangkok Accueil est membre de la FIAFE, la Fédération internationale des accueils francophones d’expatriés, reconnue d’utilité publique en France.
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