Vivement l’arrivée des casinos légaux en Thaïlande. Parce que pour l’heure, il ne fait pas bon s’aventurer dans les tripots clandestins. Une descente effectuée à Bangkok pourrait en dégoûter plus d’un.
Attention à vous qui aimez flamber !
On ne va pas vous conseiller ici d’attendre sagement l’ouverture des casinos légaux, non pas que ce ne soit pas la bonne décision, mais simplement rien ne dit qu’ils verront le jour prochainement. Malgré l’approbation gouvernementale, les soubresauts politiques thaïlandais et les sondages négatifs risquent de sérieusement ralentir un processus qu’on croyait bien enclenché. Mais on ne saurait non plus, évidemment, vous conseiller de fréquenter les casinos clandestins qui pullulent dans le pays. Ils sont au moins deux cents à sûrement le regretter aujourd’hui.
Plaintes pour insécurité et dépendance
L’établissement situé dans le quartier de Don Muang, à Bangkok, était une grosse machine puisqu’il réalisait un chiffre d’affaires de cinq cents millions de bahts par mois. Une machine tellement énorme qu’elle n’a pas échappé aux radars des autorités. Alors elles ont effectué une descente et arrêté quelque deux cents joueurs. Le ministre de l’Intérieur, qui n’est autre que le Premier ministre par intérim Phumtham Wechayachai a expliqué que les informations sont remontées grâce à des plaintes de riverains concernant l’insécurité provoquée par la présence de l’établissement mais aussi la dépendance générée chez des membres de leurs familles, y compris chez des adolescents. La police a commencé à surveiller les lieux, ouverts vingt heures par jour, de dix heures du matin à six heures le lendemain matin. Et après un mois d’accumulation de preuves, a été décidée la descente.
Dix-sept livrets bancaires détaillés ont été saisis
Dix-sept livrets bancaires ont également été saisis par les policiers ayant opéré. Ils contiennent l’enregistrement des flux de trésorerie qui ont permis d’établir le chiffre de cinq cents millions de bahts mensuels. En détail, l’établissement était organisé en cinq salles, dont une salle VIP, réparties autour d’un hall central. Chaque salle générait trois à quatre millions de bahts par jour. Si les chiffres donnent le tournis, la conclusion donne moins envie de fréquenter ce genre d’établissement clandestin.
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