Attention, la pollution s’installe insidieusement sur la Thaïlande

Elles ne brûlent pas encore les bronches. Elles ne piquent pas encore les yeux. Elles n’obscurcissent pas encore le paysage. Et pourtant, les particules fines et ultra-fines s’installent tranquillement sur la Thaïlande, à Bangkok notamment, mais aussi dans 47 autres provinces, sur les 76 que compte le pays. Certains phénomènes météorologiques viennent emprisonner la pollution atmosphérique et celle venue des brûlis agricoles.

La triste palme pour Nong Khai

Rappelons que si l’OMS s’inquiète à 15 microgrammes par mètre-cube, la Thaïlande a fixé son propre seuil de sécurité à 37,5. Mais dimanche 30 novembre après-midi, les niveaux mesurés se situaient entre 38,3 et 60,7. C’est Nong Khai qui décroche la triste palme, alors que le niveau moyen à Bangkok se situe autour de 50. Les provinces maritimes du sud et celles du nord n’ont, pour l’instant, rien à craindre côté pollution et les niveaux de particules ultra-fines y sont très raisonnables. Mais on sait que les soucis, souvent graves, atteindront Chiang Mai et ses environs plutôt à la fin de l’hiver et au début du printemps.

Ne pas hésiter à consulter un médecin

Si l’on est encore loin des niveaux à trois chiffres dont les conséquences sur la santé, notamment celle des plus jeunes, des plus vieux, des femmes enceintes et des personnes à risque, peuvent être particulièrement graves, plusieurs recommandations s’imposent. Les autorités de santé encouragent à porter des masques à l’extérieur et à limiter les activités physiques. Au moindre problème respiratoire, consultez un médecin. La situation devrait s’améliorer dans les jours à venir mais on sait que ces phases de pollution sont cycliques et reviendront vite. Vous pouvez vous référer à différentes applications spécialisées pour surveiller la qualité de l’air près de chez vous ou là où vous envisagez de vous déplacer. IQAir, notamment, est une excellente référence.